Connais-tu la chanson, Marie, savais-tu ? Si tu ne connais pas la chanson, tu peux en écouter une belle version ici. Cette chanson de Noël populaire traduite de l'anglais pose une série de questions rhétoriques sur les informations que Marie avait à propos du bébé qu'elle portait. Depuis la première fois que j'ai entendu cette chanson, elle m'a inspiré beaucoup de réflexions personnelles. Après tout, quelle femme chrétienne parmi nous ne s'est pas imaginée dans le rôle de Marie? En même temps, bien que les questions rhétoriques de la chanson soient intéressantes à méditer, la réponse à la question "Que savait Marie ?" est probablement... pas grand-chose. Du moins, pas au début. Et cela n'enlève rien à son histoire extraordinaire. En fait, la beauté de la réponse de Marie à l'ange est bien plus convaincante pour moi, dans la mesure où, même si elle ne savait pas tout ce que le Seigneur accomplirait à travers la vie de Jésus, elle a quand même dit oui. Et le monde entier bénéficie encore aujourd'hui de son abandon fidèle. Alors, que savait Marie ? Marie savait qui elle était, et qui elle n'était pas. Les Écritures nous apprennent si peu de choses sur Marie. Nous ne connaissons pas son apparence, sa famille, ses amis, ses loisirs, son caractère. Et aussi difficile que cela puisse être pour ma curiosité féminine de ne pas savoir ces choses sur Marie, c'est aussi une bénédiction. Je ne peux pas me comparer à Marie. Son apparence, son statut social, ses talents ou même sa personnalité n'avaient rien à voir avec le fait que Dieu choisisse ou non de l'utiliser. En fin de compte, le facteur décisif était sa volonté de s'abandonner : Choisirait-elle de permettre à Dieu de l'utiliser de cette manière particulière ? Tu te souviens des premiers mots de l'ange ? L'ange entra chez elle, et dit: Je te salue, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi. (Luc 1 :28) N'oublions pas que ce sont les paroles de l'ange, pas celles de Marie. Elle n'avait aucune idée qu'elle était « favorisée » par le Seigneur. Pour elle, ce n'était probablement qu'un jour ordinaire, au milieu de nombreux autres jours ordinaires. Même si nous ne savons pas comment étaient ses journées, nous pouvons imaginer que rien n'aurait pu la préparer à cette annonce de l'ange. Après tout, qui se réveille un matin en s'attendant à ce qu'un ange lui annonce que sa vie est sur le point d'être complètement bouleversée ? Dieu nous rend rarement visite lorsque nous l'attendons. Les nombreuses fois où des annonces célestes ont été faites, les gens étaient si peu préparés à les recevoir qu'ils tombaient, effrayés par le message qu'ils recevaient. Marie ne s'attendait certainement pas à ce message de l'ange. Sa réaction ? Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. (Luc 1 :29) Après tout, Marie se connaissait. Elle savait la même chose à son sujet que nous savons tous à notre sujet. Nous savons que nous sommes faibles, fragiles, imparfaits et défaillants. Il n'y a aucune raison pour qu'un Dieu parfait fasse attention à elle. Marie se connaissait. Il n'y avait pas de bonté en elle, pas de perfection sans péché comme tant d'autres lui ont attribué. La beauté de l'histoire de Noël est qu'un Dieu parfait a choisi d'entrer dans l'humanité imparfaite par le biais d'une vie imparfaite qui lui a été soumise. Je suis si reconnaissante que l'ange ait rassuré Marie. L'ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. (Luc 1 :30) Marie a trouvé la grâce. On s'est souvent demandé si Marie était spéciale parce qu'elle avait été choisie par Dieu ou si elle était si spéciale que Dieu l'avait choisie. Je crois que la réponse est deux fois, Oui. Dieu connaissait parfaitement Marie. Il savait que si elle avait l'occasion, en ce jour ordinaire, d'abandonner sa vie ordinaire à quelque chose de complètement extraordinaire, sa réaction serait un oui retentissant. Oui, je suis prête à m'abandonner au Seigneur. Oui, je suis prête à être utilisée par le Seigneur. Oui, je suis prête à voir mes projets bouleversés, mon avenir redirigé, ma vie changée pour toujours... Marie a trouvé la grâce, a reçu la grâce, a vu la grâce se multiplier pour elle, parce qu'elle était disposée. Dieu n'est pas intervenu et n'a pas pris les choses en main. Il ne s'est pas imposé à Marie. Il lui a offert le choix : Accepterait-elle de recevoir cette grâce qu'Il était prêt à lui accorder, de devenir le vaisseau terrestre que Dieu utiliserait pour accomplir Son œuvre ? C'est d'ailleurs la même manière dont Dieu travaille aujourd'hui. Il cherche des vases de terre, des vases frêles, faibles, imparfaits, dans lesquels il peut se déverser et les rendre utiles à ses desseins. Il ne s'agit pas de nous. Dieu nous utilisera de la meilleure façon possible, lorsque nous lui serons soumis. Dieu m'accorde aujourd'hui la même grâce qu'il a accordée à Marie, il y a si longtemps. Si je le veux bien. Marie savait qui Jésus serait. Bien qu'il soit amusant de spéculer, comme la chanson nous indique, sur le fait que Marie savait ou non que Jésus guérirait des aveugles, marcherait sur l'eau ou calmerait une tempête de sa main, nous ne savons pas si elle savait tout ce que Jésus ferait de son vivant. Mais elle savait qui Jésus serait. L'ange lui a dit ce qu'elle devait savoir. Il serait un Fils. Il s'appellera Jésus. Il sera grand. Il sera le Fils du Très-Haut. Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il régnera éternellement sur Israël. Son royaume ne prendra jamais fin. Marie connaît l'identité de son Fils. Ce n'est pas son enfant. Oui, elle le porterait, mais elle ne pourrait pas s'en attribuer le mérite, de quelque manière que ce soit. Dieu lui confiait Son Fils, pour qu'elle l'élève dans l'amour de Dieu et des autres. Elle savait qui serait Jésus : le Messie tant attendu, celui qui sauverait son peuple. Elle ne savait pas comment ce Fils allait complètement changer sa vie et celle de tous ceux qui l'entouraient. L'ange n'a pas exposé de A à Z tout ce que Dieu permettrait qu'il se passe dans sa vie, dans la vie de Jésus, lorsqu'elle a dit oui. Elle a d'abord obéi, et petit à petit, Dieu lui a révélé de plus en plus qui Jésus était et tout ce qui allait lui arriver à elle et à Lui..... ...à travers la visite des bergers. .... par Siméon et Anne au Temple. .... par sa fuite en Égypte ...à travers la réprimande de son Fils pour avoir fait les affaires de son Père. Mais d'abord, avant tout cela, elle a dit oui. J'aurais eu beaucoup de questions à poser à l'ange. J'aurais voulu en savoir plus sur ce Fils. J'aurais voulu savoir ce que cela signifiait pour moi, pour mes projets, mes espoirs, mes souhaits et mes désirs. J'aurais voulu savoir si cette grande chose qui m'était demandée en valait vraiment la peine. Mais après que l'identité de ce Fils lui a été révélée, Marie n'avait qu'une seule question : « Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme ? » (Luc 1 : 34) Ce bébé incroyable, conçu d'un Dieu incroyable, qui serait l'incroyable Fils de Dieu, viendrait d'une manière qui prouverait que seul Dieu pouvait le faire : Un bébé né d'une vierge. "Rien n'est impossible à Dieu." (Luc 1:37) Comme cela a dû chuchoter à l'âme de Marie. Rien n'est impossible, comme pour Sara, la maman d’Isaac. Pour Anne, la maman de Samuel. Même, apparemment, pour sa cousine Elizabeth. Dieu aime utiliser ce qui est impossible à l'homme pour prouver ce qui est possible pour Lui : Tout. Y compris d'apporter le salut au monde par le biais d'une vie volontaire et soumise à Lui. Tout comme Dieu veut encore le faire aujourd'hui. Dieu veut que je fais équipe avec Lui pour annoncer Son salut à un monde dans le besoin tout autour de moi. Le ferais-je ? Marie savait qu'elle pouvait faire confiance à la Parole de Dieu.
Après avoir entendu la proclamation de l'ange, Marie a dû faire un choix : Pouvait-elle faire confiance à la Parole de Dieu ? Aurait-elle confiance en la Parole de Dieu ? Le ferais-je ? Marie dit: Je suis la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole! (Luc 1 :38) Bien que nous ne sachions pas grand-chose de la vie de Marie avant la visite de l'ange, un détail est très clair : à un moment donné de sa vie, Marie a réalisé que la Parole de Dieu était digne de confiance. Que Dieu Lui-même était digne de confiance. À tel point que Marie a entièrement remis sa vie entre les mains de Dieu. Quoi que ce soit, n'importe quand, la réponse serait oui. À l'ange : Ce que tu as dit, ce que Dieu a dit, je le ferai. Wow. Après son oui, l'ange est parti. J'aurais eu tant d'autres questions. J'aurais voulu en savoir plus sur ce bébé, celui qui allait venir, le seul bébé qui compterait pour Marie, pour le peuple de Dieu, et pour le monde entier. Marie a fait ce qu'elle pouvait faire de mieux. Comme les bergers qui arriveraient plus tard à la crèche lors de la naissance de Jésus, Marie a agi en fonction de la connaissance qu'elle avait reçue. Elle est allée voir Elisabeth. Et elle a reçu la plus étonnante des confirmations. Une autre femme, un autre bébé dont l'histoire était impossible, confirmait ce que l'ange avait révélé à Marie : On pouvait faire confiance à la Parole de Dieu. Comme les mots d'Elizabeth ont dû encourager le cœur de Marie : Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement. (Luc 1 :45) Parce que Marie a cru. Il ne faut pas manquer cela. La grâce a été donnée à Marie d'être la mère de Jésus....parce qu'elle a cru. Tout comme Dieu a envie de faire à travers moi, à cause de ma croyance. Dieu a envie d'agir dans ma vie, mais je dois d'abord me rendre. Je peux trouver la grâce de Dieu, si je crois Sa Parole. Dieu peut m'utiliser. Dieu veut se servir de moi. Mais je dois d'abord être disposée. Disponible. Une page blanche avec mon nom signé en bas. Pas de conditions. Juste un abandon inconditionnel. Je dois croire que le Dieu de l'impossible est encore à l'œuvre aujourd'hui, et qu'Il cherche encore des femmes qui sont prêtes à être Ses servantes en ce temps, en ce lieu, à Sa manière. Pour dire oui. Et s'écarter du chemin. Et laisser Dieu agir. Le ferai-je ? Le feras-tu ?
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Susan ABBETT
Tous les jours, je me relance le défi... vivre intentionnellement pour le Seigneur. Pas toujours facile, je sais. Il y a tellement de chapeaux à porter tous les jours. Moi, par exemple: femme de pasteur sur Amiens (France), maman de trois jeunes adultes dynamiques, enseignante d'anglais, blogueuse, sans parler de ma plus grande priorité dans la vie: glorifier Dieu en tout ce que je fais. Passer du temps tous les jours dans la Parole de Dieu m'est indispensable pour bien relever le défi. Toi aussi? Alors, faisons quelques pas ensemble... et découvrons combien la marche sera belle, quand nous sommes guidées par la Parole de Dieu. |