Le moment que nous avons tant attendu est enfin arrivé ! C’est le déconfinement ! Youpi !
Félicitations, nous avons survécu à ces moments de notre vie! Si vous êtes comme moi, ces dernières semaines nous ont donné l’impression d’être un peu bipolaire, n’est-ce pas ? Tant de hauts et de bas…moi qui déteste les montagnes russes, je dois avouer que je n’ai pas apprécié tous les changements d’humeurs de ces dernières semaines. J’espère que ma famille me pardonnera et même un jour peut-être rira de ces moments ensemble. La joie qui vient maintenant est une joie partagée. Je crois que tout le monde veut retrouver ses habitudes aussi vite que possible, mais nous savons combien cela va être difficile. Les gens seront d’avis différents, et cela est normal. Tout comme on a tous vécu le confinement différemment, nous allons aussi vivre ce déconfinement de façon unique en fonction à notre vie présente. Peut-être ce déconfinement vous rend mal à l’aise, face à toutes les incertitudes de la situation actuelle. Vous vous posez peut-être des questions : Serais-je atteinte de ce virus ? Mes enfants seront-ils en sécurité à l’école ? Mes proches d’un certain âge, sont-ils en sécurité ? Mes finances seront-elles suffisantes ? Ces questions sont tout à fait légitimes, et il ne faut pas minimiser la gravité de la situation. D’autres personnes seront d’un autre avis. Enfin, on peut sortir et faire comme avant. Le moment de crise est là où il devrait être : derrière nous. Certaines personnes cherchent à tout prix à oublier les drames de ces dernières semaines pour vivre le plus possible comme ils ont vécu avant. Aller chez le coiffeur, faire des achats pour elles-mêmes, revoir les collègues de travail, enfin respirer un peu plus en sortant de la maison…ahh. Peu importe comment vous êtes en train de réagir face au déconfinement, il vous sera tentant de regarder celles qui ne partagent pas votre avis de manière dédaigneuse. « Comment peuvent-elles être aussi craintives, ou naïves ? Ne savent-elles pas que…. ? » en complétant la phrase avec votre point de vue. Et c’est justement cela qui peut provoquer des conflits entre nous. Nous n’allons pas toutes avoir le même point de vue à ce sujet. Alors, comment pouvons-nous agir avec la pensée de Christ face aux gens qui auront un autre point de vue que nous ? Je suis si contente que vous me posiez cette question.
Bien sûr, la Bible ne nous parle pas du déconfinement, mais elle s’adresse à nous à propos notre façon de nous comporter avec les gens qui ont un autre point de vue que nous. Regardons ensemble en Colossiens 3 : 12-15.
"Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience." (Colossiens 3:12) On n’a pas trop pris le temps de nous apprêter, de choisir de beaux vêtements pendant ce confinement, n’est-ce pas ? Je dois avouer qu’il y a des journées où j’étais bien tentée de rester en pyjama…et peut-être que vous aussi ! Cependant, notre façon d’habiller notre caractère doit être soigneusement examinée, surtout après avoir été séparés depuis si longtemps. Les gens vont de nouveau scruter notre comportement pour voir quelle attitude on a revêtu pour la journée. Sommes-nous critiques, hautaines, arrogantes, méfiantes, portant des jugements sur l’avis des autres ? Ou sommes-nous compatissantes, humbles, douces et patientes avec les gens qui ne pensent pas comme nous ? 13 Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Quand les personnes n’ont pas la même attitude que nous pendant les circonstances actuelles, il serait si facile de réagir selon la chair et dire des choses qu’on regretterait après. Serait-il normal que j’attende que les autres me pardonnent mes manquements alors que je luttais contre la situation difficile de ces jours passés, mais de ne pas leur accorder cette grâce en retour ? Quand les gens me froissent---et croyez-le, ils diront et feront des choses avec lesquelles je ne suis pas d’accord—ne devrais-je pas leur pardonner à la manière dont Christ m’a pardonnée ? Et peut-être pourrez-vous me pardonner lorsque je ferais les mêmes choses envers vous ?
14 Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la perfection.
Je sais, je sais, je ne réagis pas toujours à la perfection. Ce mot veut littéralement dire, "le lien de la maturité." Aie. Suis-je immature en mon comportement envers les autres? Malheureusement, oui. Je vais dire des choses qui vont blesser les autres, sans le faire exprès. Je vais ignorer les besoins des autres pour penser plus à moi-même. Mon but cependant, doit être d’aimer les autres comme Dieu aime, ce qui va bien au-delà de mes préférences et de mon confort. Si mon but est l’amour, je ferais l’effort de veiller sur mes paroles et soigner mes gestes, pour ne pas offenser les autres. Crise ou non, je n’ai pas d’excuses pour me laisser aller à avoir des réactions charnelles, en citant les jours difficiles comme motif. Il est temps pour moi d’agir avec la maturité que me procure Christ, baignant tout mon entourage dans l’amour parfait de Dieu. 15 Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants. Si j’ai tendance à être submergée par les craintes et la peur (et qui d’entre nous ne l’a pas été ces derniers jours ?), je dois apprendre à veiller sur moi-même. La peur, les craintes et la panique sont aussi contagieuses que ce virus, et je ne veux surtout pas infecter mes frères et mes sœurs en Christ. Que Dieu nous aide à propager la foi et la confiance en Sa personne, au lieu de parler de nos craintes pour l’avenir. Si chacune d’entre nous est prête à encourager les autres, cette paix divine règnera. Au lieu de nous plaindre de tout ce qu’on n’a pas, comptons toutes les bénédictions que nous possédons en ce moment-même. Le nombre en est bien grand, n’est-ce pas ? J’espère que si nos chemins se croisent dans les prochains jours, vous me trouverez en train de mettre en pratique tout ce que le Seigneur m’a appris pendant le confinement. Que mes paroles puissent être un baume pour vous soulager et non des échardes pour vous irriter. Même si nous ne sommes pas d’accord à propos de notre façon de nous comporter pendant le déconfinement, pouvons-nous nous mettre d’accord de nous montrer grâcieuses les unes envers les autres ? Et quand le moment arrive où on pourra à nouveau s’embrasser, vous saurez vers qui vous pourrez vous tourner. Et moi, aussi. Sans contraintes, sans hésitations.
1 Commentaire
Ce qui était autrefois un sujet tabou, maintenant, tout le monde en parle.
On en parle aux infos. On lit les bilans tous les jours. On se pose la question : Suis-je la prochaine ? Serais-je atteinte ? D’un coup, notre illusion d’une vie tranquille est bouleversée. Le sujet que nous avons évité à tout prix avant, est désormais sur les lèvres de tout le monde. Et on se rend compte combien nos arguments d’avant ne nous rassurent plus face à la possibilité de quitter cette terre pour toujours. Personne n’aime penser au fait qu’un jour on va tous mourir, moi y compris. Après tout, ce que je vois de mes yeux est tout ce que j’ai connu. Je ne veux pas penser à laisser ma famille continuer sans moi. J’ai des projets. Beaucoup trop de projets parfois. Et le seul fait de penser aux souffrances de la mort ne m’intéresse pas du tout. Soyons honnêtes : si on pouvait éviter la mort, on le ferait volontiers.
Est-il possible de faire face à la certitude de la mort, et ne pas craindre ce qui pourra se passer à ce moment-là ?
Si nous croyons ce que la Bible nous dit, la bonne nouvelle est que : oui, cela nous est possible. Les preuves sont visibles tout autour de nous : il existe un Être plus grand que nous, qui règne sur cet univers. Tout au fond de chacun d’entre nous, nous reconnaissons qu’il doit y avoir quelqu’un de plus grand, plus puissant, plus au contrôle que nous le sommes, surtout en ce moment-même où tout nous semble « hors notre contrôle. » La Bible nous révèle Sa Personne : un Dieu saint, puissant, parfait. Plus encore, ce n’est pas un dieu au ciel distant et insouciant de notre condition sur terre, mais un Dieu aimant, compatissant, miséricordieux. Dieu désire s’entretenir avec nous, tous les jours. Il désire une relation proche et intime avec nous. Il a fait tout Son possible pour le faire, y compris donner Son propre Fils Jésus pour mourir pour nous sur la croix. La Bible nous dit, "Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus Christ, qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillons, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui." 1 Thessaloniciens 5: 9-10 Il y a eu un jour où j'ai réalisé que je n'étais pas une personne assez bonne pour plaire à un Dieu parfait. J'ai demandé à Dieu de me sauver de mes péchés. (Pour en savoir plus, je vous encourage à lire la rubrique en haut intitulé Commençons au début.) À partir de ce moment, je suis entrée dans une relation avec mon Dieu et mon Créateur : il est devenu mon Père et je suis devenue Son enfant. Cette relation, même si imparfaite ici-bas, sera parfaite le jour où j'entrerai dans Sa présence au ciel. La plus grande gloire au ciel ne sera pas les retrouvailles avec ma famille et mes amis qui m’ont quitté. Ce ne sera pas non plus le fait d’être au ciel, aussi merveilleux soit-il. La plus grande joie au ciel sera le fait d’être dans la présence de Dieu pour toujours ! Je Le verrai face à face et pourrai enfin jouir d'une relation avec lui non entachée par les échecs et les tentations. Cela m’attriste d’entendre des gens bien intentionnés dire qu'ils peuvent vivre comme ils le veulent, parce qu'en fin de compte, Dieu les acceptera quand même au ciel. Si je n'aime pas être avec Dieu ici sur terre--parler avec Lui ici-bas, Le prier, Le louer, écouter Sa Parole—Comment cela serait-il différent pour moi une fois que je serai morte ? Être au ciel, c'est être "avec Lui" pour toujours ! C’est cette relation étroite avec le Seigneur qui m’aide à surmonter la peur de la mort. La fin de cette vie n’est pas vraiment la fin de tout. Je changerais simplement d’adresse : vivant pour Dieu ici-bas puis, vivant avec Dieu là-haut. Cela est mon histoire. Cela peut être la vôtre aussi.
J'ai une bonne amie qui m'a relaté l'histoire d'une proche sur son lit d'hôpital, approchant de la mort. La femme demanda à son amie si elle était triste de partir, si elle avait des regrets pour les choses qu'elle n'a pas pu accomplir sur la terre. La femme lui répondit, "Pas de travail inachevé."
Quelle façon merveilleuse d'approcher la fin de la vie! Je me demande si moi aussi je serai capable de dire honnêtement, que j'ai fini ma marche sur terre, et en regardant en arrière, je n'ai pas de regret pour le travail inachevé dans ma vie, ou dans les vies de mes proches. Sur cette terre, j'ai fait plein d'erreurs, et j'ai des regrets pour les mots non-exprimés, pour les moments de paresse ou de peur, quand je n'ai pas agi avec foi et où j'ai douté des promesses de Dieu. Avec l'aide de Dieu, en me rappelant de Sa grâce, je dois mettre ces moments loin de mon esprit. Une fois confessés, il faut les oublier et éviter de faire ces mêmes erreurs dans l'avenir. Pendant ma lecture ces derniers jours, j'ai revisité les personnes autour du jugement et de la crucifixion de Jésus. Pendant ces journées bouleversantes, j'ai remarqué des personnes qui avaient des occasions de participer dans ce moment crucial, et qui par leur manque de foi ou leurs mauvais choix, ont eu des regrets par la suite. Qu'est-ce que Dieu peut m'enseigner à travers leurs exemples, et comment pourrais-je éviter ces mêmes pièges dans ma vie? Le disciple traître Si seulement... Quels mots tristes à contempler! Je pense que Judas, plus que les autres disciples dans cette histoire, avait le plus à regretter de ses actes. Jésus dit de lui, qu'il était préférable de ne pas être né, que d'être celui qui, après avoir connu le Fils de Dieu, le rejeta si profondément. Judas reste le symbole d'une personne qui, après avoir été si près de l'amour de Dieu, laissa le monde et ses tentations endurcir son cœur à la vérité de Dieu. Judas n'était pas le seul à avoir rejeté Jésus pendant ce moment de sa vie. Il ne faut pas oublier que Pierre aussi renia son association avec Jésus. La différence? Pierre a eu la possibilité de restauration avec Jésus, après la résurrection, même s'il ne réalisait pas ce fait au moment de sa trahison. Judas avec sa décision de se suicider, n'a pas eu cette possibilité. On ne saura jamais ce que Judas aurait pu devenir, si seulement il avait attendu trois jours, et avait cherché le pardon auprès de Jésus. Nous ne savons pas de quoi nous sommes capables, jusqu'à ce que ce soit trop tard. Il est si important pour nous de rester sur nos gardes, priant Dieu et confessant nos péchés sur le champ. Ne laissons pas notre doute ou une décision hâtive enlever la possibilité de futures bénédictions. Soyons vigilantes pendant notre marche avec Dieu. Les disciples endormis Si seulement ils avaient su ce qui allait leur arriver, tout de suite après...
Tout le monde peut comprendre la fatigue et la tristesse des disciples dans le jardin. Jésus leur demanda de prier, et dans leur inquiétude et leur fatigue, ils s' endormèrent. Ils abandonnèrent Jésus au moment le plus sombre de Sa vie. Quand ils se réveillèrent, il était trop tard. Leur moment d'encourager Jésus faisant face aux souffrances à venir, et de se montrer fidèles était passé, et il n'y avaient que les regrets qui restaient.
Imaginons leur tristesse, quand ils ont appris que c'était leur dernière occasion de prier avec Jésus avant Sa mort. Imaginons leur honte, quand ils ont abandonné Jésus tout de suite après ce moment, par peur pour leurs vies. Quel chagrin de savoir, qu'au moment où la prière aurait fait tout la différence, ils ne veillaient pas. Je ne réalise pas l'importance de mes moments avec Dieu dans la prière. Combien de fois je me mets à la place de la cible facile, parce que j'ai négligé mon temps de communion avec Dieu. Combien de victoires ai-je raté dans ma vie, parce que j'ai manqué de courage. Que Dieu puisse m'aider à passer de plus en plus de temps avec Lui dans la prière, pour rester en bonne communion pendant les moments difficiles de ma vie. Le disciple en secret Si seulement j'avais fait plus...
Joseph d'Arimathée avait la distinction d'être haut placé dans le structure religieuse de l'époque, et il avait beaucoup d'influence sur les autres. Il était aussi disciple de Jésus, en secret, par peur de ces mêmes autorités.
Il est vrai que Joseph est venu après la mort de Jésus pour rendre hommage à Sa vie, en cherchant le corps de Christ, mais il a raté d'autres occasions de Lui rendre service pendant Sa vie. Le plus grand de mes regrets sur terre sont de la sorte, "Si seulement j'avais parlé pour Dieu..." avec quelqu'un pendant que j'en avais l'occasion. "Si seulement j'avais fait..." quelque chose pour Dieu, quand le moment était propice. Que Dieu puisse m'aider aujourd'hui à vivre pleinement pour Lui, quand les occasions se présentent. Que je n'aie pas de regrets plus tard, parce qu'au lieu de parler de Jésus et de m'identifier avec Lui, j'ai préféré garder le silence. Le "presque" disciple Après Judas, je pense qu'une personne qui tenait la possibilité d'arrêter le crucifixion de Jésus était Pilate. Pilate avait eu de nombreuses occasions de mettre fin à ce procès, et de rendre la liberté à Jésus (quoique nous savons que tout cela faisait partie du plan de Dieu pour notre salut.) Pilate avait toute l'autorité pour mettre fin à ce complot. Il avait écouté pour lui-même le témoignage de Jésus, et de Ses détracteurs, et il l'avait trouvé innocent de ces crimes. Cependant, par peur pour sa position et des foules, il a cédé à la pression, et il a fait le mauvais choix. Il a posé la bonne question--"Qu'est-ce que la vérité?"-- mais il ne voulait pas savoir la réponse.
La personne qui aura le plus de regrets à la fin de sa vie sera celle qui s'approche si près de Jésus, seulement pour Le rejeter ensuite. Pendant qu'on est sur la terre, on a la possibilité de venir à la vérité, de croire en Jésus, et d'avoir notre éternité avec Lui scellée pour toujours. Que Dieu puisse m'aider à partager cette bonne nouvelle avec les gens qui m'entourent. Demain, il sera peut être trop tard. Parlons pour Jésus aujourd'hui.
Quand j'arrive à la fin de ma vie, je veux quitter cette marche sans travail inachevé dans ma vie. Que Dieu puisse m'aider à rester près de Lui en cherchant Sa volonté et Sa sagesse, pour avoir le moins de regrets possibles. |
Susan ABBETT
Tous les jours, je me relance le défi... vivre intentionnellement pour le Seigneur. Pas toujours facile, je sais. Il y a tellement de chapeaux à porter tous les jours. Moi, par exemple: femme de pasteur sur Amiens (France), maman de trois jeunes adultes dynamiques, enseignante d'anglais, blogueuse, sans parler de ma plus grande priorité dans la vie: glorifier Dieu en tout ce que je fais. Passer du temps tous les jours dans la Parole de Dieu m'est indispensable pour bien relever le défi. Toi aussi? Alors, faisons quelques pas ensemble... et découvrons combien la marche sera belle, quand nous sommes guidées par la Parole de Dieu. |