J'aime les mots, ce n'est pas un secret ! De l'enfant qui mémorisait des pages de dictionnaire, à la missionnaire qui passe la majeure partie de sa vie à essayer de trouver le bon mot dans la bonne langue, je pense pouvoir dire que les mots me demandent énormément de temps et de réflexion dans la vie. Ce n’est pas une mauvaise chose. Les mots sont importants. La Bible me rappelle que « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ; Quiconque l'aime en mangera les fruits.». (Proverbes 18:21) Ce verset me fait toujours sourire lorsque je me souviens d'un dicton de mon enfance : « Seigneur, rends mes paroles douces, car un jour je serai obligée de les ravaler. » Après tout, qui n'a pas dit les mauvais mots au mauvais moment ? Et qui n’a jamais été blessé par des mots prononcés au mauvais moment ? Heureusement, on a aussi connu la guérison et l'encouragement des bonnes paroles dites à propos. « Comme des pommes d'or sur des ciselures d'argent, Ainsi est une parole dite à propos. » (Proverbes 25:11) L’artisterie des mots dans ce verset m'a toujours fascinée. Bien qu'il existe de nombreuses interprétations différentes sur ce que sont ces pommes et à quoi ressemblent ces ciselures d'argent, je peux dégager deux applications simples de ces versets : Le contenu de mes propos a de la valeur. Dans le dictionnaire Larousse, on peut compter 35 000 définitions de mots. Bien sûr, personne ne connaît autant de mots, mais la question se pose à nous : pourquoi avons-nous autant de mots ? Et comment choisir parmi eux ceux qui aideront et ne blesseront pas ? La Bible a beaucoup à dire sur le choix de mes paroles, mais mon passage préféré se trouve dans Éphésiens 4:29 : Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l'édification et communique une grâce à ceux qui l'entendent. (Éphésiens 4:29) Les paroles corrompues blessent, empoisonnent et tuent. Les bonnes paroles aident à construire les autres. Voici une bonne règle de base. Si cela peut faire du mal, retenez-vous. Si cela peut édifier les autres, dites-le. Cela signifie-t-il que les bonnes paroles ne font jamais mal ? Parfois, il se peut qu’elles le fassent, lorsque cela révèle un péché ou de mauvaises attitudes dans ma vie ou dans la vie des autres. Les versets de Proverbes 27 :5-6 me rappellent que si je suis une amie aimante, je veux ce qu'il y a de mieux pour les autres. Mes paroles blesseront parfois ceux qui me sont chers, pour leur bien. Mieux vaut une réprimande ouverte qu'une amitié cachée. Les blessures d'un ami prouvent sa fidélité, Mais les baisers d'un ennemi sont trompeurs. (Proverbes 27 :5-6) Ce qui me mène à ma prochaine idée : Le timing de mes paroles est important. Personne n'illustre cela mieux que Le Verbe Incarné, Jésus. Même si nous avons des chapitres entiers de la Bible relatant les paroles de Jésus, Jésus était très prudent quant au choix de ses Parole et le moment choisi pour les dire. Il savait quand réprimander ouvertement ses disciples sceptiques : « Où est votre foi ? » Il savait quand condamner l'hypocrisie : « Malheur à vous, scribes et pharisiens, hypocrites ! » Il savait encourager : « Je ne te condamne pas non plus. Van et ne pêche plus. » À d'autres moments, aucun mot n'a été nécessaire : « Jésus pleura. » Parce que Jésus est parfaitement Dieu, le timing de Ses paroles a toujours été parfait. Je ne sais peut-être pas toujours quand est le bon moment pour parler (ou même ce que je dois dire), mais je peux toujours apprendre à rester sensible à la voix du Saint Esprit . Lorsque Jésus a envoyé les disciples en mission, il les a encouragés à être attentifs au Saint-Esprit non seulement pour savoir quoi dire, mais quand le dire, même pour les circonstances les plus extrêmes : «Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même; car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous. » (Matthieu 10:19-20) À tout moment, lorsque je suis à court de mots ou que j'ai besoin de savoir quand parler, je peux demander la sagesse à mon Père céleste. Il se soucie plus que moi-même du moment et du contenu de mes paroles (Jacques 1:5) Que puis-je faire concrètement pour améliorer la qualité et le timing de mes paroles au quotidien ? Limiter consciemment la quantité de mes paroles. Selon une étude très intéressante, l'américain moyen parle environ 16 000 mots par jour. C'est beaucoup. Le fait que chacun de ces mots compte pour Dieu, rajoute un degré de responsabilité non négligeable. Jésus nous rappelle dans Matthieu 12 :36-37 : Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. Je dois aussi tenir compte des paroles de Proverbes 10 :19 : « Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, Mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent.. » Attendre le bon moment. Au lieu d'attendre que l'autre personne s'arrête pour respirer afin que je puisse glisser mes « deux mots » dans la conversation, je peux écouter attentivement tout en priant activement:
Dieu honore ce type d'écoute active, et cela peut très certainement m'éviter de dire les mauvaises paroles, ou de parler au mauvais moment. Proverbes 18 :13 me rappelle : « Celui qui répond avant d'avoir écouté fait un acte de folie et s'attire la confusion. » Quand j'ai des doutes sur ce que je dois dire, il se peut que je ne doive rien dire. Cela va sans dire :) mais en cas de doute, il vaut mieux ne rien dire. Il n'y a pas moyen de revenir sur mes paroles. Je répète souvent à mes enfants les mots que j'ai moi-même entendus dans mon enfance : « Ce n'est pas parce qu'une idée vous vient à l'esprit qu'elle doit sortir de votre bouche!» Jésus le dit encore mieux : « Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. » (Matthieu 12:34) Mes mots sont le pont vers mes pensées. Dieu seul connaît mes pensées, jusqu'à ce qu'elles soient exprimées par des mots et que tout le monde les entende. Toutes mes pensées ne sont pas forcément utiles à « l'édification du corps de Christ ». C'est pourquoi je dois prier quotidiennement : « Éternel, mets une garde à ma bouche, Veille sur la porte de mes lèvres! » (Psaume 141:3) La Parole de Dieu, lorsqu'elle est utilisée correctement, est la meilleure des paroles. Existe-t-il de meilleurs mots pour réconforter et encourager, louer et aider que les Paroles de Dieu Lui-même ? La Parole de Dieu est « vivante et efficace », mais je dois rester très vigilante à la manière dont j'applique la Parole de Dieu à mes problèmes et aux problèmes des autres. (Nous pouvons tous ressentir la douleur que peut provoquer la mention de Romains 8:28 à un moment inopportun).
Au lieu de l'utiliser comme une arme pour blesser les autres – « Dieu vous l'avait dit ! » – nous pouvons employer la Parole de Dieu pour se rappeler combien Dieu nous aime et combien sa Parole est une source de réconfort, de plaisir et de joie. La loi de l'Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; Le témoignage de l'Éternel est véritable, il rend sage l'ignorant. Les ordonnances de l'Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur; Les commandements de l'Éternel sont purs, ils éclairent les yeux. La crainte de l'Éternel est pure, elle subsiste à toujours ; Les jugements de l'Éternel sont vrais, ils sont tous justes. Ils sont plus précieux que l'or, que beaucoup d'or fin ; Ils sont plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons. (Psaume 19:7-10) En relisant ce blog, je suis forcée de rire un peu de mon sujet. Trop de mots… à propos des mots. Je vais repenser à chaque mot, prier et éditer avant d'appuyer sur envoyer. Si seulement je pouvais apprendre à appliquer cela dans la vraie vie. Puissé-je employer la grâce et la sagesse lors du choix de mes paroles. Et puis-je accorder la grâce et le pardon pour les paroles imprudentes prononcées contre moi. Parce que mes mots comptent aux yeux des autres et surtout aux yeux de Dieu. Et je ne veux pas faire le moindre mal par mes mots.
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Bonjour, mes chères amies en Christ ! Revenir ici après une longue période sans écrire, c'est comme rentrer à la maison après un long voyage. Tout semble comme je l'ai laissé en partant, mais pas tout à fait. Même si la partie écriture m'est aussi familière que l’aspect de ma maison, mon absence m'a changée. Tout comme les toiles d'araignées qui s'accumulent pendant mon absence physique, mon écriture a besoin, eh bien, d'être dépoussiérée. Mon absence a apporté sa propre perspective. Cet été, ma famille et moi-même avons pris des vacances bien méritées sur la côte normande pour la remise de diplôme de Timothy. Bien qu'il y ait eu beaucoup de moments qui m'ont ému, une image m'a marquée plus que les autres. Notre hôtel se trouvait à distance de marche de l'un des ports près de la côte. Les vues étaient belles et intrigantes. Dans une partie du port, on pouvait observer de petits voiliers coincés fermement dans les sables d'une marée basse apparemment perpétuelle. Aussi drôle que cela puisse être, chaque bateau avait son ancre fermement enfoncée dans le sable. Ce simple fait m'a appris que A. Les propriétaires de ces bateaux en savaient plus que moi sur les marées à cet endroit et 2. L'eau doit en effet, à un moment, toucher la coque de ces bateaux dans le sable. À tel point que même si de toute évidence, les bateaux n'allaient nulle part, il y avait encore de bonnes chances qu’ils risquent de faire ce que les bateaux non amarrés ont tendance à faire dans l'eau : Être emportés par les marées changeantes. J'ai réfléchi à cette pensée cette semaine en revisitant mon blog et j'ai commencé à écrire mes pensées confuses accumulées après plusieurs mois d'absence. Malgré mes efforts quotidiens pour marcher près du Seigneur, je me suis rendue compte que j'avais tant fait confiance à mes propres forces que j’avais du mal à ne pas me laisser emporter par tous les changements suite à « la vie Covid-19. » Je me réjouis du fait que les choses se sont beaucoup calmées en France ces derniers jours. Dans l'ensemble, les cas de Covid ont fortement diminué, de nombreuses restrictions ont été levées à la suite des vaccinations. Le port du masque devient presque deuxième nature. Dans l'ensemble, la panique et les inquiétudes de l'année dernière semblent se stabiliser. Là est le danger. Pendant la panique-démie de 2020, il n'y avait pas d'autre choix que de rester étroitement ancré dans le Seigneur. Chaque jour apportait un flot de nouveaux défis, ce qui rendait le fait de garder sa tête hors de l’eau plus difficile. Maintenant, les eaux se sont calmées et la « nouvelle normalité » (quoi que cela signifie) nous attire plus facilement vers le fond et nous tente à faire confiance aux sables mouvants de ce monde pour nous tenir debout. La nécessité d’être ancrée dans le Seigneur n’a jamais été plus forte que maintenant. « C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles.» (Hébreux 2:1) Faisons attention. Ne nous laissons pas emporter. Dieu est éternel. Lui seul peut voir ce qui s'est passé. Lui seul peut voir le pourquoi et le comment de ces derniers années bouleversantes. Lui seul peut voir quel raz-de-marée se profile à l'horizon. Ce n'est pas le moment de faire confiance au sable. C'est le moment de jeter l'ancre et de s'accrocher à Celui qui ne bougera pas dans cette vie. Alors, si je ne dois pas m'attacher à ce monde, avec toute son indignité, dans quoi devrais-je m'ancrer ? Ce verset en Hébreux me donne quelques indices. Je dois me rappeler de ce que j'ai appris. « Ceux qui oublient le passé sont condamnés à le revivre.» Si cela est vrai pour l’histoire ça l’est aussi bien pour notre vie spirituelle.
Le livre entier des Hébreux me rappelle que le Christ est supérieur à qui que ce soit ou quoi que ce soit de l'Ancien Testament. Ensuite, l'auteur donne exemple sur exemple de personnes et de dirigeants de l'Ancien Testament qui ont fait confiance au Seigneur, ou qui se sont éloignés de lui. Rappelez-vous. Ne vous éloignez pas, comme ceux qui sont tombés dans le désert. Restez ferme, comme les héros de la foi du chapitre 11. Adorez Dieu, comme Melchisédek. Je dois me rappeler de la source de tout ce que j'ai appris. Dieu et sa Parole sont mes seuls ancrages sûrs dans cette vie. Ces précieuses promesses sont ma bouée de sauvetage, alors que le monde autour de moi s'effondre et menace de m'entraîner. « … afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l'espérance qui nous était proposée. Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide ; elle pénètre au-delà du voile… » (Hébreux 6 :18-19) Jetons notre ancre ensemble dans La Personne de Dieu. Restons fermement ancrées en Lui. Veillons les unes sur les autres, en nous avertissant mutuellement des dangers de ce monde. Que nos vies soient comme ces bateaux qui restent fermes malgré les marées montantes. Établies. Amarrées. Ancrées. Vous souvenez-vous du jeu du Chef d’Orchestre ?
Une personne du groupe est choisie pour quitter la salle. Les autres enfants choisissent un chef. Le chef d’orchestre commence à diriger le groupe à travers une série de mouvements répétitifs comme frapper des mains ou claquer des doigts. La personne qui a quitté la salle revient et doit observer attentivement pour voir qui dirige le groupe en modifiant ses mouvements. Ce jeu semble se reproduire dans ma vie, surtout ces derniers temps étant donné les circonstances actuelles. Je veux savoir, « Qui est en charge ici ? Qui est aux commandes ? Qui dois-je suivre ? » Pour être vraiment honnête, je veux être responsable de ma propre vie. Décevant, n'est-ce pas ? Après toutes ces années de vie chrétienne, surtout avec l'année que nous venons de traverser, on pourrait penser que j'aurais hâte que quelqu'un d'autre dirige les choses. Si nous avons pu observer quelque chose l'année dernière, c'est bien le fait que nous avons peu de contrôle sur notre vie. Et le peu de contrôle que nous pensons avoir peut nous être arraché à tout moment. Je me pose donc la question : Qui est vraiment en contrôle de tout ? En conséquence, comment dois-je agir ? Je relisais récemment le livre de Josué. Josué était l'un des deux espions qui a fidèlement et hardiment annoncé au peuple d'Israël que Dieu était plus que capable de tenir sa promesse de les conduire à la terre promise. Malheureusement, l’accès à la terre promise s'est produit beaucoup plus tard que prévu. Le leader Moïse était maintenant parti, et Josué avait la lourde tâche d'achever ce que Dieu avait entrepris avec Moïse. Quel grand vide à combler ! Je peux imaginer qu’il a dû se sentir bien inadéquat. Après tout, Moïse était le grand chef. Il voyait Dieu face à face, recevant les instructions en personne de Dieu Lui-même. Dieu a pris le temps de rassurer Josué en Josué 1: 9: Ne t’ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ! Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. En faisant une avance rapide de quelques chapitres, on voit Josué se préparer maintenant à diriger l'armée dans sa première bataille pour prendre possession des promesses de Dieu. Il était probablement excité et nerveux, confiant et effrayé tout à la fois. Imaginez sa réaction lorsqu'un inconnu se présente à lui alors qu’il faisait ses préparatifs de combat: Comme Josué était près de Jéricho, il leva les yeux, et regarda. Voici, un homme se tenait debout devant lui, son épée nue dans la main. Il alla vers lui, et lui dit: Es-tu des nôtres ou de nos ennemis? (Josué 5 :13) La question de Josué est légitime. Il sait que le Seigneur a promis la victoire pendant cette bataille au peuple d'Israël, mais Dieu ne lui en a pas encore donné les détails… pour le moment. Puis un mystérieux inconnu apparaît avec son arme, prêt pour la bataille. De quel camp est-il ? « Es-tu des nôtres ou de nos ennemis ? » Es-tu avec nous ou contre nous ? Il répondit : Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Eternel, j’arrive maintenant. (Josué 5:14) Je dois avouer que j'ai un peu ri en lisant ceci. «Es-tu avec nous ou avec eux?» "Non." Comme cette réponse a dû surprendre Josué, de la même manière qu'elle m'a surprise ! Dieu n'avait-il pas promis qu'il serait avec Josué pendant la bataille ? Oui, en effet. Cela ne voulait-il pas dire que Dieu était «de son côté » ? Non. Combien de fois j'ai commis l'erreur de penser que Dieu est «de mon côté». Cela me placerait en tant que chef de file, élaborant des plans et prenant des décisions de mon mieux, attendant que Dieu bénisse mes efforts. Mes désirs sont peut-être même de faire «de bonnes œuvres pour le Seigneur », mais si c'est moi qui dirige, mes meilleurs efforts seront vains. Je ne suis certainement pas une spécialiste de la Bible, mais si Dieu se plaçait « de mon côté, » cela voudrait dire que: • Je serais responsable et non Lui. • Je serais le Maître et Il serait le serviteur. • Peu importe ce que je ferais, en bien ou en mal, Dieu devrait le bénir, car il est «de mon côté. » • Dieu qui est éternel devrait obéir à mes caprices temporels, mes humeurs et mon inconstance générale, à mon détriment et à celui des autres. Dieu n'est PAS «de mon côté ». Je ne suis pas au contrôle. Il l’est. Je dois Le laisser être le chef. Il doit être en charge. Josué était le capitaine de l’armée des enfants d'Israël. Dieu lui avait confié cette position d’autorité. Mais cela ne veut pas dire que Josué avait le dernier mot. Cet étranger s'est présenté à Josué de cette façon : « … Il répondit : Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Eternel, j’arrive maintenant. » (Josué 5 : 14) Oui, Josué avait un rôle de leader, mais il n'était pas LE leader. L'homme se tenant devant lui l'était. Et qui était cet homme ? La réponse de Josué nous donne un indice : Josué tomba le visage contre terre, adora, et dit : Qu’est-ce que mon seigneur dit à son serviteur? (Josué 5:14) Ce n'était pas un ange. C'était Jésus avant Bethléem, le Dieu éternel qui lui parlait. Joshua était peut-être un leader, mais il a également reconnu quelle était sa juste place. Il devait se soumettre à la personne devant qui tous les dirigeants doivent se soumettre : Jésus, le capitaine, le Seigneur des armées. «C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 10 afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. " (Philippiens 2: 10-12) En s'adressant aux disciples qui se disputaient, Jésus leur expliqua les choses clairement: Jésus les appela, et dit: Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup. (Matthieu 20: 25-28) Au cours de son ministère terrestre, Jésus nous a donné un exemple incroyable à suivre. En tant que Roi des Rois et Seigneur des Seigneurs, Lui qui détient tout pouvoir et toute autorité, Jésus s'est volontairement humilié devant la volonté de son Père. Comme Il l’a prié dans le jardin, « Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. » (Luc 22:42) J’aimerais être le leader de ma vie. Dieu peut même me permettre d'avoir une position temporelle de leadership ici sur terre, servant aux côtés de mon mari, aidant ma famille et les autres autour de moi à connaître le Seigneur. Mais c'est tout. Dieu est toujours aux commandes. Lui seul en est digne. Je dois me soumettre. Je dois suivre mon chef. |
Susan ABBETT
Tous les jours, je me relance le défi... vivre intentionnellement pour le Seigneur. Pas toujours facile, je sais. Il y a tellement de chapeaux à porter tous les jours. Moi, par exemple: femme de pasteur sur Amiens (France), maman de trois jeunes adultes dynamiques, enseignante d'anglais, blogueuse, sans parler de ma plus grande priorité dans la vie: glorifier Dieu en tout ce que je fais. Passer du temps tous les jours dans la Parole de Dieu m'est indispensable pour bien relever le défi. Toi aussi? Alors, faisons quelques pas ensemble... et découvrons combien la marche sera belle, quand nous sommes guidées par la Parole de Dieu. |