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Un cœur pur pour la nouvelle année

1/1/2023

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Est-ce que quelqu'un d'autre fait un nettoyage en profondeur dans sa maison, après le retrait des décorations de Noël ?

Chez nous, une grande partie du nettoyage est mise de côté pendant les fêtes. Après les fêtes, c'est le moment de faire un grand nettoyage.  Je me débarrasse des toiles d'araignée, je frotte les sols, j’ouvre grand les volets et laissez le soleil de la fin de l'hiver révéler le désordre poussiéreux qui était caché derrière les paillettes de la saison des fêtes.

Après avoir passé le mois à célébrer la naissance du Christ, je ne me concentre plus sur l'accueil du bébé, mais sur le fait de laisser le Seigneur des Seigneurs diriger ma vie.
​
Le jour de l'an est comme un nettoyage de printemps pour mon cœur. 
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Au cours de la semaine dernière, j'ai retourné dans ma tête la question suivante : « Comment ai-je fait l'année dernière ? Suis-je plus semblable au Christ que je ne l'étais l'année précédente ? Comment puis-je faire mieux cette année que l'année dernière ? »

Cette semaine est toujours révélatrice pour moi, car je permets au Saint-Esprit de sonder mon cœur et de révéler les idoles que j'y ai installées.

Oui, tu m'as bien entendu.  Les idoles dans mon cœur.

Nous ne pensons pas beaucoup aux idoles dans notre culture occidentale.  Nous avons tendance à penser aux reliques de pierre adorées en Extrême-Orient, avec des rituels étranges et des aliments offerts aux pieds des statues à certaines saisons de l'année.  Ou bien notre esprit se tourne vers l'Ancien Testament, où nous voyons à maintes reprises les enfants d'Israël se prosterner devant des autels païens, sacrifier leurs enfants et s'attirer la juste colère de Dieu en raison de leur désobéissance délibérée.

Mais ici, en 2023, en France ?  Dans ma maison ? Dans mon cœur ?

Oui.

Alors, qu'est-ce qu'une idole exactement ?

Il y a plusieurs mots utilisés dans la Bible pour décrire les idoles.  Le premier mot signifie littéralement, «rien. »  Vide. D'autres mots décrivent un objet connu, comme le veau d'or que les enfants d'Israël ont adoré dans le désert.  D'autres mots décrivent des objets fabriqués par l'homme qui sont censés représenter une divinité invisible, généralement en bois et en pierre. 

En résumé, toute personne ou tout objet que nous adorons et qui prend la place de Dieu dans nos cœurs est une idole.

Nous n'aimons pas nous considérer comme des adorateurs d'idoles, mais si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, il arrive souvent que nous fassions confiance à quelque chose d'autre que Dieu pour répondre à nos besoins, recevoir notre affection et nos louanges, ou simplement devenir le point central de notre vie.

Et l'idolâtrie est l'une des choses que Dieu déteste le plus. Les idoles le privent de la place qui lui revient en tant que Dieu dans nos vies :

Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus basses que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punit l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu'à mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. (Exode 20 :3-6)

Dieu nous avertit que suivre les idoles détruira notre joie et nous conduira sur des chemins destructeurs, comme nous le lisons dans la prière de Jonas depuis le ventre du poisson dans Jonas 2:9-10 :

Ceux qui s'attachent à de vaines idoles éloignent d'eux la miséricorde. Pour moi, je t'offrirai des sacrifices avec un cri d'actions de grâces, J'accomplirai les vœux que j'ai faits : Le salut vient de l'Éternel.
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Savoir à quel point Dieu déteste les idoles devrait me pousser à faire un grand nettoyage dans ma vie pour révéler les choses subtiles (et pas si subtiles) que j'ai laissé devenir des idoles dans ma vie.

Voici quelques questions que je me pose :

  • Où est-ce que je consacre la majeure partie de mon temps ?
  • Où est-ce que je consacre la majeure partie de mon énergie ?
  • Où est-ce que je consacre la plus grande partie de mon argent ?
  • Où est-ce que je consacre les talents que Dieu m'a donnés ?

Je commence à chercher les excès dans l'un ou l'autre de ces domaines.  Trop de temps passé au travail peut révéler que j'accorde plus d'importance à mon emploi et à ma capacité à subvenir aux besoins financiers de la famille qu'à ma famille elle-même.  Ou encore, si je passe tout mon temps à nettoyer la maison au lieu d'aimer ses occupants, il se peut que j'aie donné plus d'importance à la propreté qu'à la piété.

Nous disposons chaque jour de ressources limitées : temps, trésors, talents, énergie.  Si j'utilise à mauvais escient ces dons de Dieu pour me servir moi-même, pour me gâter ou me faire plaisir, ou pour des activités terrestres éphémères, je suis peut-être en train de servir des idoles sans m'en rendre compte. 

Alors, comment puis-je démolir les hauts lieux de l'idolâtrie dans mon cœur ?

Tout d'abord, je dois réaliser que tout ce que j'ai est un don de Dieu.

Cela inclut ma santé, ma famille, ma maison, mon travail ou mes responsabilités quotidiennes, mes finances, mes possessions, mes talents.  Tout cela est à Lui. 

Car qui est-ce qui te distingue ? Qu'as-tu que tu n'aies reçu ? Et si tu l'as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l'avais pas reçu ? (I Corinthiens 4 :7)

Deuxièmement, je dois faire des contrôles fréquents de ma motivation.

Pourquoi est-ce que je fais ce que je fais ?  Quelle est la raison de mon travail, ou de mon service, ou de mes dépenses, ou de mes activités ? Est-ce pour me faire paraître plus grand ? Ou est-ce pour rendre Dieu plus grand ?  1 Corinthiens 10:31 est un bon rappel pour moi :

Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.

Troisièmement, je dois être prête à confesser et à abandonner tout ce qui s'élève au-dessus de Dieu.
C'est la partie la plus douloureuse.  J'aime mes activités, ou mes habitudes, ou les choses qui me font me sentir bien dans ma peau.

Je dois me rappeler fréquemment que dans cette vie, je suis appelée à livrer bataille à ma chair.  2 Corinthiens 10:3-5 est un bon rappel pour me donner la motivation de fuir l'idolâtrie :

Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses.  Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ.

Mes sœurs, nous luttons toutes contre l'idolâtrie sous une forme ou une autre dans notre vie.  Au lieu de pointer du doigt les idoles dans la vie des autres, pouvons-nous être transparentes les unes envers les autres sur les luttes auxquelles nous sommes confrontées, en laissant Dieu être le Maître de nos vies ?  Pouvons-nous prier les unes pour les autres, nous encourager et nous tenir mutuellement responsables pour que nos vies soient exemptes d'idoles et servent Dieu seul ?

Imaginons ce que Dieu pourrait faire au cours de l'année à venir à travers nos familles, nos relations et nos églises, si nous permettions à Dieu d'occuper la première place dans nos vies ?

Bonne année dans le Seigneur!  Et bon débarras aux idoles de mon cœur!
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Que savais-tu, Marie ?

23/12/2022

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Connais-tu la chanson, Marie, savais-tu ? 

Si tu ne connais pas la chanson, tu peux en écouter une belle version ici.

Cette chanson de Noël populaire traduite de l'anglais pose une série de questions rhétoriques sur les informations que Marie avait à propos du bébé qu'elle portait.

Depuis la première fois que j'ai entendu cette chanson, elle m'a inspiré beaucoup de réflexions personnelles.  Après tout, quelle femme chrétienne parmi nous ne s'est pas imaginée dans le rôle de Marie?  En même temps, bien que les questions rhétoriques de la chanson soient intéressantes à méditer, la réponse à la question "Que savait Marie ?" est probablement... pas grand-chose. 

Du moins, pas au début.

Et cela n'enlève rien à son histoire extraordinaire.  En fait, la beauté de la réponse de Marie à l'ange est bien plus convaincante pour moi, dans la mesure où, même si elle ne savait pas tout ce que le Seigneur accomplirait à travers la vie de Jésus, elle a quand même dit oui.

Et le monde entier bénéficie encore aujourd'hui de son abandon fidèle.
Alors, que savait Marie ?

Marie savait qui elle était, et qui elle n'était pas.

Les Écritures nous apprennent si peu de choses sur Marie.  Nous ne connaissons pas son apparence, sa famille, ses amis, ses loisirs, son caractère.  Et aussi difficile que cela puisse être pour ma curiosité féminine de ne pas savoir ces choses sur Marie, c'est aussi une bénédiction.

Je ne peux pas me comparer à Marie. Son apparence, son statut social, ses talents ou même sa personnalité n'avaient rien à voir avec le fait que Dieu choisisse ou non de l'utiliser. 

En fin de compte, le facteur décisif était sa volonté de s'abandonner :
Choisirait-elle de permettre à Dieu de l'utiliser de cette manière particulière ?

Tu te souviens des premiers mots de l'ange ?

L'ange entra chez elle, et dit: Je te salue, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi. (Luc 1 :28)

N'oublions pas que ce sont les paroles de l'ange, pas celles de Marie.  Elle n'avait aucune idée qu'elle était « favorisée » par le Seigneur.  Pour elle, ce n'était probablement qu'un jour ordinaire, au milieu de nombreux autres jours ordinaires.  Même si nous ne savons pas comment étaient ses journées, nous pouvons imaginer que rien n'aurait pu la préparer à cette annonce de l'ange.

Après tout, qui se réveille un matin en s'attendant à ce qu'un ange lui annonce que sa vie est sur le point d'être complètement bouleversée ?

Dieu nous rend rarement visite lorsque nous l'attendons.  Les nombreuses fois où des annonces célestes ont été faites, les gens étaient si peu préparés à les recevoir qu'ils tombaient, effrayés par le message qu'ils recevaient. 

Marie ne s'attendait certainement pas à ce message de l'ange.  Sa réaction ?

Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. (Luc 1 :29)

Après tout, Marie se connaissait.  Elle savait la même chose à son sujet que nous savons tous à notre sujet. 

Nous savons que nous sommes faibles, fragiles, imparfaits et défaillants.

Il n'y a aucune raison pour qu'un Dieu parfait fasse attention à elle.  Marie se connaissait.  Il n'y avait pas de bonté en elle, pas de perfection sans péché comme tant d'autres lui ont attribué.  

La beauté de l'histoire de Noël est qu'un Dieu parfait a choisi d'entrer dans l'humanité imparfaite par le biais d'une vie imparfaite qui lui a été soumise.

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Je suis si reconnaissante que l'ange ait rassuré Marie.

L'ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. (Luc 1 :30)

Marie a trouvé la grâce.

On s'est souvent demandé si Marie était spéciale parce qu'elle avait été choisie par Dieu ou si elle était si spéciale que Dieu l'avait choisie.
Je crois que la réponse est deux fois, Oui.

Dieu connaissait parfaitement Marie.  Il savait que si elle avait l'occasion, en ce jour ordinaire, d'abandonner sa vie ordinaire à quelque chose de complètement extraordinaire, sa réaction serait un oui retentissant. 

Oui, je suis prête à m'abandonner au Seigneur.
Oui, je suis prête à être utilisée par le Seigneur.
Oui, je suis prête à voir mes projets bouleversés, mon avenir redirigé, ma vie changée pour toujours...

Marie a trouvé la grâce, a reçu la grâce, a vu la grâce se multiplier pour elle, parce qu'elle était disposée. 

Dieu n'est pas intervenu et n'a pas pris les choses en main.  Il ne s'est pas imposé à Marie.  Il lui a offert le choix :  Accepterait-elle de recevoir cette grâce qu'Il était prêt à lui accorder, de devenir le vaisseau terrestre que Dieu utiliserait pour accomplir Son œuvre ?

C'est d'ailleurs la même manière dont Dieu travaille aujourd'hui.  Il cherche des vases de terre, des vases frêles, faibles, imparfaits, dans lesquels il peut se déverser et les rendre utiles à ses desseins.

Il ne s'agit pas de nous.  Dieu nous utilisera de la meilleure façon possible, lorsque nous lui serons soumis.
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Dieu m'accorde aujourd'hui la même grâce qu'il a accordée à Marie, il y a si longtemps.
Si je le veux bien.
 
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Marie savait qui Jésus serait.

Bien qu'il soit amusant de spéculer, comme la chanson nous indique, sur le fait que Marie savait ou non que Jésus guérirait des aveugles, marcherait sur l'eau ou calmerait une tempête de sa main, nous ne savons pas si elle savait tout ce que Jésus ferait de son vivant.

Mais elle savait qui Jésus serait.  L'ange lui a dit ce qu'elle devait savoir.

Il serait un Fils.
Il s'appellera Jésus.
Il sera grand.
Il sera le Fils du Très-Haut.
Dieu lui donnera le trône de David, son père.
Il régnera éternellement sur Israël.
Son royaume ne prendra jamais fin.

Marie connaît l'identité de son Fils.  Ce n'est pas son enfant.  Oui, elle le porterait, mais elle ne pourrait pas s'en attribuer le mérite, de quelque manière que ce soit.  Dieu lui confiait Son Fils, pour qu'elle l'élève dans l'amour de Dieu et des autres.

Elle savait qui serait Jésus : le Messie tant attendu, celui qui sauverait son peuple.

Elle ne savait pas comment ce Fils allait complètement changer sa vie et celle de tous ceux qui l'entouraient.

L'ange n'a pas exposé de A à Z tout ce que Dieu permettrait qu'il se passe dans sa vie, dans la vie de Jésus, lorsqu'elle a dit oui. 

Elle a d'abord obéi, et petit à petit, Dieu lui a révélé de plus en plus qui Jésus était et tout ce qui allait lui arriver à elle et à Lui.....
...à travers la visite des bergers.
.... par Siméon et Anne au Temple.
.... par sa fuite en Égypte
...à travers la réprimande de son Fils pour avoir fait les affaires de son Père.

Mais d'abord, avant tout cela, elle a dit oui.

J'aurais eu beaucoup de questions à poser à l'ange.  J'aurais voulu en savoir plus sur ce Fils.  J'aurais voulu savoir ce que cela signifiait pour moi, pour mes projets, mes espoirs, mes souhaits et mes désirs.  J'aurais voulu savoir si cette grande chose qui m'était demandée en valait vraiment la peine.
Mais après que l'identité de ce Fils lui a été révélée, Marie n'avait qu'une seule question :

« Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme ? » (Luc 1 : 34)

Ce bébé incroyable, conçu d'un Dieu incroyable, qui serait l'incroyable Fils de Dieu, viendrait d'une manière qui prouverait que seul Dieu pouvait le faire :
Un bébé né d'une vierge.

"Rien n'est impossible à Dieu." (Luc 1:37)

Comme cela a dû chuchoter à l'âme de Marie.  Rien n'est impossible,
comme pour Sara, la maman d’Isaac.
Pour Anne, la maman de Samuel.
Même, apparemment, pour sa cousine Elizabeth. 

Dieu aime utiliser ce qui est impossible à l'homme pour prouver ce qui est possible pour Lui :
Tout.
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Y compris d'apporter le salut au monde par le biais d'une vie volontaire et soumise à Lui.
Tout comme Dieu veut encore le faire aujourd'hui.
Dieu veut que je fais équipe avec Lui pour annoncer Son salut à un monde dans le besoin tout autour de moi.
Le ferais-je ? 
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Marie savait qu'elle pouvait faire confiance à la Parole de Dieu.

Après avoir entendu la proclamation de l'ange, Marie a dû faire un choix :
Pouvait-elle faire confiance à la Parole de Dieu ? Aurait-elle confiance en la Parole de Dieu ?

Le ferais-je ?

Marie dit: Je suis la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole! (Luc 1 :38)

Bien que nous ne sachions pas grand-chose de la vie de Marie avant la visite de l'ange, un détail est très clair : à un moment donné de sa vie, Marie a réalisé que la Parole de Dieu était digne de confiance. 

Que Dieu Lui-même était digne de confiance.

À tel point que Marie a entièrement remis sa vie entre les mains de Dieu.

Quoi que ce soit, n'importe quand, la réponse serait oui. À l'ange : Ce que tu as dit, ce que Dieu a dit, je le ferai.

Wow.

Après son oui, l'ange est parti.  J'aurais eu tant d'autres questions.  J'aurais voulu en savoir plus sur ce bébé, celui qui allait venir, le seul bébé qui compterait pour Marie, pour le peuple de Dieu, et pour le monde entier.

Marie a fait ce qu'elle pouvait faire de mieux.

Comme les bergers qui arriveraient plus tard à la crèche lors de la naissance de Jésus, Marie a agi en fonction de la connaissance qu'elle avait reçue. 

Elle est allée voir Elisabeth. 

Et elle a reçu la plus étonnante des confirmations.  Une autre femme, un autre bébé dont l'histoire était impossible, confirmait ce que l'ange avait révélé à Marie :
On pouvait faire confiance à la Parole de Dieu.

Comme les mots d'Elizabeth ont dû encourager le cœur de Marie :

Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement. (Luc 1 :45)

Parce que Marie a cru.  Il ne faut pas manquer cela.

La grâce a été donnée à Marie d'être la mère de Jésus....parce qu'elle a cru.

Tout comme Dieu a envie de faire à travers moi, à cause de ma croyance. Dieu a envie d'agir dans ma vie, mais je dois d'abord me rendre.

Je peux trouver la grâce de Dieu, si je crois Sa Parole.

Dieu peut m'utiliser.  Dieu veut se servir de moi.  Mais je dois d'abord être disposée.  Disponible.  Une page blanche avec mon nom signé en bas.  Pas de conditions.  Juste un abandon inconditionnel.

Je dois croire que le Dieu de l'impossible est encore à l'œuvre aujourd'hui, et qu'Il cherche encore des femmes qui sont prêtes à être Ses servantes en ce temps, en ce lieu, à Sa manière.
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Pour dire oui.
Et s'écarter du chemin.
Et laisser Dieu agir.
Le ferai-je ?
Le feras-tu ?
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5 passages pour vous relever

24/12/2021

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Tout est bien qui finit bien, n'est-ce pas?  Adieu 2021, et que l'année 2022 soit la bienvenue...

C'est la reprise.  Fini les vacances, hello l'école, le travail, la routine. Les paillettes et le glamour des fêtes de fin d'année cèdent la place à la poussière accumulée et le train-train de la vie quotidienne.

Un petit blues du départ?  Vous n'êtes pas les seules.  Pendant les fêtes on oublie pour un temps les soucis de ces derniers mois.  La reprise nous fait retomber à terre, et l'atterissage pour certaines est bien lourd.


Il s’agit peut-être d’une fatigue bien installée à cause de la crise sanitaire.  Va-t-on retrouver un jour la vie « normale ? » Peut-être c’est la perte d’une proche ou d’un autre moment triste qui s’est produit cette année.  Peut-être c’est juste l’accumulation des semaines qui continuent sans fin, mais sans grand but apparent dans nos vies.

Est-il possible de nous relever ?
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Oui.  Toujours oui.  Mais pas en faisant plus, ni en essayant de mieux faire de nos propres forces.  La réponse de notre meh saisonnier ne se retrouve pas en nous-mêmes, mais dans la Personne de Dieu, et les promesses de Sa Parole.

Voici cinq passages de la Parole de Dieu à lire et à méditer pendant les moments sombres de nos vies.
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Quand les épreuves me mettent bas… Psaume 34

Ce passage m’a beaucoup interpellé lors du décès d’une copine bien proche à un cancer cérébrale, après une lutte acharnée de quelques mois seulement.  Pendant le voyage en avion et les deux semaines qui ont suivi son enterrement, j’ai lu et relu ce passage.  C’était pour moi une grande source d’encouragement, surtout quand on voit le contexte. 

​David aussi passait par l’une des épreuves les plus difficiles de sa vie.  Il a dû prendre la fuite à cause de la jalousie du roi Saül.  Il s’est même conduit en homme insensé pour pouvoir échapper au roi. 

David, malgré la grosse difficulté dans laquelle il se trouvait, a su tourner ses regards vers le haut, et Il a vu Son Dieu en toute Sa splendeur.  Il plaçait son espoir non dans ses capacités ni dans son mérite, mais dans la Personne merveilleuse de Son Dieu.

Malgré les épreuves, David savait d’où venait son secours. 
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Lorsque les épreuves nous mettent bien bas dans cette vie, nous pouvons être relevés dans nos cœurs en se rappelant du grand amour de Dieu pour nous et pour Ses soins constants dans nos vies.
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Quand je doute de l’existence de Dieu… Psaume 139

« Dieu, vois-tu ma misère ?  Dieu, où es-tu ?  Ai-je de l’importance à tes yeux ? »

Quand je me sens toute seule, et je me demande si Dieu s’intéresse vraiment à moi, je retourne au Psaume 139.  Dans ce psaume, je suis rappelée que…

…Dieu me voit toujours.

…Dieu s’intéresse à chaque aspect de ma vie.

…Dieu me connait mieux que moi je me connais.

…Dieu a toujours un plan pour ma vie.

La prière à la fin de ce psaume me parle toujours.  Je sais que Dieu me voit et Il me connait.  Les deux derniers versets sont mon invitation à laisser Dieu faire son travail d’inspection dans mon cœur.  Et si je laisse mon cœur exposé devant Dieu, je dois m’attendre à ce qu’Il me révèle ce qui ne Lui plaît pas.
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Quand j’oublie mon identité en Christ…Ephésiens 1

Je sais au fond de moi que je suis une « nouvelle création, » passée de la mort à la vie, mais parfois je retourne vivre comme l’ancienne moi et pas comme la nouvelle.  Ce passage en Ephésiens 1 m’aide à

…me rappeler qui je suis.

… l’énorme prix que Jésus a payé pour me donner cette vie.

…l’énorme bénédiction et privilège dont je dispose maintenant en tant que Son enfant.

Le mots "en Christ" ou "en Lui" se figurent neuf fois dans ce premier chapitre.  Je suis tellement riche en tant que son enfant.
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Quand j’oublie que mon avenir est plus important que mon présent : 1 Thessaloniciens 4 :13-19

Est-ce que tout ceci vaut de la peine ?  Y a-t-il vraiment une raison de continuer d’être fidèle envers Dieu ?

Oui et oui. 

Un jour, tout ceci sera fini.  D’ici cent ans, je serai dans la présence de mon Seigneur.  Ce passage en 1 Thessaloniciens me rappelle que Dieu a promis que ma vie passera, et je serai enfin recueillie pour être avec Lui au ciel.  Tout ce dont je vais subir dans cette vie est passagère.

Je n’ai pas besoin de craindre ce moment.  Je peux me consoler, maintenant, avec les promesses de Dieu.  Un jour, je serai si contente que j’ai suivi et continué dans ma marche avec Dieu.
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Quand je doute de la grâce et du pardon de Dieu pour mes péchés : Jean 21

Combien je déteste ma chair et ma nature pécheresse.  Je déteste le mal que je fais, mais j’y retourne si souvent.  S’il y a un passage à méditer après les moments de chute, c’est Jean 21.

Ce passage relate un moment douloureux mais si tendre entre Jésus et Pierre.  Souvenez-vous de ce qui s’est passé dans la vie de Pierre juste avant la crucifixion de Jésus ?  Comment Pierre s’est vanté devant Jésus de ne jamais l’abandonner ?  Et son échec tout de suite après…

…Et ce moment de grâce, après la résurrection de Jésus ?  Jésus n’a pas mentionné Sa faute (au moins, cela n’est pas écrit pour nous dans ce passage), mais Jésus donnait trois occasions à Pierre de redire son amour pour Jésus.  Et Pierre l’a fait, et Jésus dans toute Sa grâce, rappelait la mission devant Lui.  Totalement pardonné, totalement prêt à accomplir l’œuvre que Jésus avait donné au départ.

Il en fait de même pour vous et moi, aussi.

Je ne sais pas où vous vous retrouvez dans cette liste aujourd’hui.  Si vous n’êtes pas dans l’un de ces cas de figure aujourd’hui, vous vous trouverez un jour ici.  Sachez que la Bible a tout le réconfort dont nous en avons besoin si nous prenons le temps de le rechercher.

Ne restez pas bien bas.  Reprenez confiance dans le Seigneur à travers Sa Parole, et relevez la tête.  Pendant cette période de l’année, où tout semble bien noir, il y a de la lumière en Jésus.  Il est notre lumière, et Il se tient auprès de nous pour nous aider à traverser l’obscurité et marcher dans Sa lumière.
 
Bonne reprise à toutes!
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Les paroles dites à propos

18/11/2021

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J'aime les mots, ce n'est pas un secret !

De l'enfant qui mémorisait des pages de dictionnaire, à la missionnaire qui passe la majeure partie de sa vie à essayer de trouver le bon mot dans la bonne langue, je pense pouvoir dire que les mots me demandent énormément de temps et de réflexion dans la vie.

Ce n’est pas une mauvaise chose.

Les mots sont importants. La Bible me rappelle que « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ; Quiconque l'aime en mangera les fruits.». (Proverbes 18:21) Ce verset me fait toujours sourire lorsque je me souviens d'un dicton de mon enfance : « Seigneur, rends mes paroles douces, car un jour je serai obligée de les ravaler. »

Après tout, qui n'a pas dit les mauvais mots au mauvais moment ? Et qui n’a jamais été blessé par des mots prononcés au mauvais moment ?
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Heureusement, on a aussi connu la guérison et l'encouragement des bonnes paroles dites à propos.
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« Comme des pommes d'or sur des ciselures d'argent, Ainsi est une parole dite à propos. » (Proverbes 25:11)

L’artisterie des mots dans ce verset m'a toujours fascinée. Bien qu'il existe de nombreuses interprétations différentes sur ce que sont ces pommes et à quoi ressemblent ces ciselures d'argent, je peux dégager deux applications simples de ces versets :
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Le contenu de mes propos a de la valeur. Dans le dictionnaire Larousse, on peut compter 35 000 définitions de mots. Bien sûr, personne ne connaît autant de mots, mais la question se pose à nous : pourquoi avons-nous autant de mots ? Et comment choisir parmi eux ceux qui aideront et ne blesseront pas ?

La Bible a beaucoup à dire sur le choix de mes paroles, mais mon passage préféré se trouve dans Éphésiens 4:29 : Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l'édification et communique une grâce à ceux qui l'entendent. (Éphésiens 4:29) Les paroles corrompues blessent, empoisonnent et tuent. Les bonnes paroles aident à construire les autres.

Voici une bonne règle de base. Si cela peut faire du mal, retenez-vous. Si cela peut édifier les autres, dites-le.

Cela signifie-t-il que les bonnes paroles ne font jamais mal ? Parfois, il se peut qu’elles le fassent, lorsque cela révèle un péché ou de mauvaises attitudes dans ma vie ou dans la vie des autres. Les versets de Proverbes 27 :5-6 me rappellent que si je suis une amie aimante, je veux ce qu'il y a de mieux pour les autres. Mes paroles blesseront parfois ceux qui me sont chers, pour leur bien.

Mieux vaut une réprimande ouverte qu'une amitié cachée. Les blessures d'un ami prouvent sa fidélité, Mais les baisers d'un ennemi sont trompeurs. (Proverbes 27 :5-6)

​Ce qui me mène à ma prochaine idée :
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Le timing de mes paroles est important. Personne n'illustre cela mieux que Le Verbe Incarné, Jésus. Même si nous avons des chapitres entiers de la Bible relatant les paroles de Jésus, Jésus était très prudent quant au choix de ses Parole et le moment choisi pour les dire. Il savait quand réprimander ouvertement ses disciples sceptiques : « Où est votre foi ? » Il savait quand condamner l'hypocrisie : « Malheur à vous, scribes et pharisiens, hypocrites ! » Il savait encourager : « Je ne te condamne pas non plus. Van et ne pêche plus. » À d'autres moments, aucun mot n'a été nécessaire : « Jésus pleura. »

Parce que Jésus est parfaitement Dieu, le timing de Ses paroles a toujours été parfait. Je ne sais peut-être pas toujours quand est le bon moment pour parler (ou même ce que je dois dire), mais je peux toujours apprendre à rester sensible à la voix du Saint Esprit . Lorsque Jésus a envoyé les disciples en mission, il les a encouragés à être attentifs au Saint-Esprit non seulement pour savoir quoi dire, mais quand le dire, même pour les circonstances les plus extrêmes :

«Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même; car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous. » (Matthieu 10:19-20)

À tout moment, lorsque je suis à court de mots ou que j'ai besoin de savoir quand parler, je peux demander la sagesse à mon Père céleste. Il se soucie plus que moi-même du moment et du contenu de mes paroles (Jacques 1:5)

​Que puis-je faire concrètement pour améliorer la qualité et le timing de mes paroles au quotidien ?
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Limiter consciemment la quantité de mes paroles. Selon une étude très intéressante, l'américain moyen parle environ 16 000 mots par jour. C'est beaucoup. Le fait que chacun de ces mots compte pour Dieu, rajoute un degré de responsabilité non négligeable. Jésus nous rappelle dans Matthieu 12 :36-37 :

Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.
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Je dois aussi tenir compte des paroles de Proverbes 10 :19 : « Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, Mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent.. »
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Attendre le bon moment. Au lieu d'attendre que l'autre personne s'arrête pour respirer afin que je puisse glisser mes « deux mots » dans la conversation, je peux écouter attentivement tout en priant activement:
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  • Est-ce que je comprends ce que dit l'autre personne ?
  • Ai-je une idée précise de leur situation ? Y a-t-il quelque chose qui doit être clarifié ?
  • Est-ce que je nourris de mauvais sentiments, de la colère ou du ressentiment envers la personne qui parle ?
  • La personne est-elle simplement en train de se défouler, de se réjouir ou de souffrir ?

Dieu honore ce type d'écoute active, et cela peut très certainement m'éviter de dire les mauvaises paroles, ou de parler au mauvais moment.

Proverbes 18 :13 me rappelle : « Celui qui répond avant d'avoir écouté fait un acte de folie et s'attire la confusion. »
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Quand j'ai des doutes sur ce que je dois dire, il se peut que je ne doive rien dire. Cela va sans dire :) mais en cas de doute, il vaut mieux ne rien dire. Il n'y a pas moyen de revenir sur mes paroles. Je répète souvent à mes enfants les mots que j'ai moi-même entendus dans mon enfance : « Ce n'est pas parce qu'une idée vous vient à l'esprit qu'elle doit sortir de votre bouche!»

Jésus le dit encore mieux : « Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. » (Matthieu 12:34)

Mes mots sont le pont vers mes pensées. Dieu seul connaît mes pensées, jusqu'à ce qu'elles soient exprimées par des mots et que tout le monde les entende. Toutes mes pensées ne sont pas forcément utiles à « l'édification du corps de Christ ». C'est pourquoi je dois prier quotidiennement :

« Éternel, mets une garde à ma bouche, Veille sur la porte de mes lèvres! » (Psaume 141:3)
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La Parole de Dieu, lorsqu'elle est utilisée correctement, est la meilleure des paroles. Existe-t-il de meilleurs mots pour réconforter et encourager, louer et aider que les Paroles de Dieu Lui-même ? La Parole de Dieu est « vivante et efficace », mais je dois rester très vigilante à la manière dont j'applique la Parole de Dieu à mes problèmes et aux problèmes des autres. (Nous pouvons tous ressentir la douleur que peut provoquer la mention de Romains 8:28 à un moment inopportun).

Au lieu de l'utiliser comme une arme pour blesser les autres – « Dieu vous l'avait dit ! » – nous pouvons employer la Parole de Dieu pour se rappeler combien Dieu nous aime et combien sa Parole est une source de réconfort, de plaisir et de joie.

La loi de l'Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; Le témoignage de l'Éternel est véritable, il rend sage l'ignorant. Les ordonnances de l'Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur; Les commandements de l'Éternel sont purs, ils éclairent les yeux. La crainte de l'Éternel est pure, elle subsiste à toujours ; Les jugements de l'Éternel sont vrais, ils sont tous justes.  Ils sont plus précieux que l'or, que beaucoup d'or fin ; Ils sont plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons. (Psaume 19:7-10)


En relisant ce blog, je suis forcée de rire un peu de mon sujet. Trop de mots… à propos des mots. Je vais repenser à chaque mot, prier et éditer avant d'appuyer sur envoyer.

Si seulement je pouvais apprendre à appliquer cela dans la vraie vie.

Puissé-je employer la grâce et la sagesse lors du choix de mes paroles. Et puis-je accorder la grâce et le pardon pour les paroles imprudentes prononcées contre moi.

Parce que mes mots comptent aux yeux des autres et surtout aux yeux de Dieu.
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Et je ne veux pas faire le moindre mal par mes mots.
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Ancrée

30/10/2021

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Bonjour, mes chères amies en Christ !

Revenir ici après une longue période sans écrire, c'est comme rentrer à la maison après un long voyage. Tout semble comme je l'ai laissé en partant, mais pas tout à fait. Même si la partie écriture m'est aussi familière que l’aspect de ma maison, mon absence m'a changée. Tout comme les toiles d'araignées qui s'accumulent pendant mon absence physique, mon écriture a besoin, eh bien, d'être dépoussiérée.
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Mon absence a apporté sa propre perspective.
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Cet été, ma famille et moi-même avons pris des vacances bien méritées sur la côte normande pour la remise de diplôme de Timothy. Bien qu'il y ait eu beaucoup de moments qui m'ont ému, une image m'a marquée plus que les autres.

Notre hôtel se trouvait à distance de marche de l'un des ports près de la côte. Les vues étaient belles et intrigantes. Dans une partie du port, on pouvait observer de petits voiliers coincés fermement dans les sables d'une marée basse apparemment perpétuelle. Aussi drôle que cela puisse être, chaque bateau avait son ancre fermement enfoncée dans le sable.

Ce simple fait m'a appris que A. Les propriétaires de ces bateaux en savaient plus que moi sur les marées à cet endroit et 2. L'eau doit en effet, à un moment, toucher la coque de ces bateaux dans le sable.

À tel point que même si de toute évidence, les bateaux n'allaient nulle part, il y avait encore de bonnes chances qu’ils risquent de faire ce que les bateaux non amarrés ont tendance à faire dans l'eau :
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Être emportés par les marées changeantes.
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J'ai réfléchi à cette pensée cette semaine en revisitant mon blog et j'ai commencé à écrire mes pensées confuses accumulées après plusieurs mois d'absence. Malgré mes efforts quotidiens pour marcher près du Seigneur, je me suis rendue compte que j'avais tant fait confiance à mes propres forces que j’avais du mal à ne pas me laisser emporter par tous les changements suite à « la vie Covid-19. »

Je me réjouis du fait que les choses se sont beaucoup calmées en France ces derniers jours. Dans l'ensemble, les cas de Covid ont fortement diminué, de nombreuses restrictions ont été levées à la suite des vaccinations. Le port du masque devient presque deuxième nature.  Dans l'ensemble, la panique et les inquiétudes de l'année dernière semblent se stabiliser.

Là est le danger. Pendant la panique-démie de 2020, il n'y avait pas d'autre choix que de rester étroitement ancré dans le Seigneur. Chaque jour apportait un flot de nouveaux défis, ce qui rendait le fait de garder sa tête hors de l’eau plus difficile.

Maintenant, les eaux se sont calmées et la « nouvelle normalité » (quoi que cela signifie) nous attire plus facilement vers le fond et nous tente à faire confiance aux sables mouvants de ce monde pour nous tenir debout.
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La nécessité d’être ancrée dans le Seigneur n’a jamais été plus forte que maintenant.
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« C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles.» (Hébreux 2:1)

Faisons attention. Ne nous laissons pas emporter.

Dieu est éternel. Lui seul peut voir ce qui s'est passé. Lui seul peut voir le pourquoi et le comment de ces derniers années bouleversantes. Lui seul peut voir quel raz-de-marée se profile à l'horizon.

Ce n'est pas le moment de faire confiance au sable. C'est le moment de jeter l'ancre et de s'accrocher à Celui qui ne bougera pas dans cette vie.

Alors, si je ne dois pas m'attacher à ce monde, avec toute son indignité, dans quoi devrais-je m'ancrer ?
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Ce verset en Hébreux me donne quelques indices.
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Je dois me rappeler de ce que j'ai appris. « Ceux qui oublient le passé sont condamnés à le revivre.»  Si cela est vrai pour l’histoire ça l’est aussi bien pour notre vie spirituelle.

Le livre entier des Hébreux me rappelle que le Christ est supérieur à qui que ce soit ou quoi que ce soit de l'Ancien Testament. Ensuite, l'auteur donne exemple sur exemple de personnes et de dirigeants de l'Ancien Testament qui ont fait confiance au Seigneur, ou qui se sont éloignés de lui.

Rappelez-vous. Ne vous éloignez pas, comme ceux qui sont tombés dans le désert. Restez ferme, comme les héros de la foi du chapitre 11. Adorez Dieu, comme Melchisédek.

Je dois me rappeler de la source de tout ce que j'ai appris. Dieu et sa Parole sont mes seuls ancrages sûrs dans cette vie. Ces précieuses promesses sont ma bouée de sauvetage, alors que le monde autour de moi s'effondre et menace de m'entraîner.

« … afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l'espérance qui nous était proposée. Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide ; elle pénètre au-delà du voile… » (Hébreux 6 :18-19)

Jetons notre ancre ensemble dans La Personne de Dieu.  Restons fermement ancrées en Lui.  Veillons les unes sur les autres, en nous avertissant mutuellement des dangers de ce monde. 

Que nos vies soient comme ces bateaux qui restent fermes malgré les marées montantes.

Établies.

Amarrées.
​
Ancrées.
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C'est qui le chef ici?

23/1/2021

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Vous souvenez-vous du jeu du Chef d’Orchestre ?

Une personne du groupe est choisie pour quitter la salle. Les autres enfants choisissent un chef. Le chef d’orchestre commence à diriger le groupe à travers une série de mouvements répétitifs comme frapper des mains ou claquer des doigts. La personne qui a quitté la salle revient et doit observer attentivement pour voir qui dirige le groupe en modifiant ses mouvements.

Ce jeu semble se reproduire dans ma vie, surtout ces derniers temps étant donné les circonstances actuelles. Je veux savoir, « Qui est en charge ici ? Qui est aux commandes ? Qui dois-je suivre ? »

Pour être vraiment honnête, je veux être responsable de ma propre vie. Décevant, n'est-ce pas ? Après toutes ces années de vie chrétienne, surtout avec l'année que nous venons de traverser, on pourrait penser que j'aurais hâte que quelqu'un d'autre dirige les choses. Si nous avons pu observer quelque chose l'année dernière, c'est bien le fait que nous avons peu de contrôle sur notre vie. Et le peu de contrôle que nous pensons avoir peut nous être arraché à tout moment.

Je me pose donc la question :  Qui est vraiment en contrôle de tout ?  En conséquence, comment dois-je agir ?

Je relisais récemment le livre de Josué.  Josué était l'un des deux espions qui a fidèlement et hardiment annoncé au peuple d'Israël que Dieu était plus que capable de tenir sa promesse de les conduire à la terre promise.

Malheureusement, l’accès à la terre promise s'est produit beaucoup plus tard que prévu. Le leader Moïse était maintenant parti, et Josué avait la lourde tâche d'achever ce que Dieu avait entrepris avec Moïse. Quel grand vide à combler !  

Je peux imaginer qu’il a dû se sentir bien inadéquat.  Après tout, Moïse était le grand chef.  Il voyait Dieu face à face, recevant les instructions en personne de Dieu Lui-même.  

Dieu a pris le temps de rassurer Josué en Josué 1: 9:

Ne t’ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ! Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. 

En faisant une avance rapide de quelques chapitres, on voit Josué se préparer maintenant à diriger l'armée dans sa première bataille pour prendre possession des promesses de Dieu. Il était probablement excité et nerveux, confiant et effrayé tout à la fois. Imaginez sa réaction lorsqu'un inconnu se présente à lui alors qu’il faisait ses préparatifs de combat:

Comme Josué était près de Jéricho, il leva les yeux, et regarda. Voici, un homme se tenait debout devant lui, son épée nue dans la main. Il alla vers lui, et lui dit: Es-tu des nôtres ou de nos ennemis? (Josué 5 :13)

La question de Josué est légitime. Il sait que le Seigneur a promis la victoire pendant cette bataille au peuple d'Israël, mais Dieu ne lui en a pas encore donné les détails… pour le moment. Puis un mystérieux inconnu apparaît avec son arme, prêt pour la bataille. De quel camp est-il ?
 
« Es-tu des nôtres ou de nos ennemis ? » Es-tu avec nous ou contre nous ?

Il répondit : Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Eternel, j’arrive maintenant. (Josué 5:14)

Je dois avouer que j'ai un peu ri en lisant ceci. «Es-tu avec nous ou avec eux?»

"Non."

Comme cette réponse a dû surprendre Josué, de la même manière qu'elle m'a surprise ! Dieu n'avait-il pas promis qu'il serait avec Josué pendant la bataille ? Oui, en effet. Cela ne voulait-il pas dire que Dieu était «de son côté » ?

Non.

Combien de fois j'ai commis l'erreur de penser que Dieu est «de mon côté». Cela me placerait en tant que chef de file, élaborant des plans et prenant des décisions de mon mieux, attendant que Dieu bénisse mes efforts. Mes désirs sont peut-être même de faire «de bonnes œuvres pour le Seigneur », mais si c'est moi qui dirige, mes meilleurs efforts seront vains.

Je ne suis certainement pas une spécialiste de la Bible, mais si Dieu se plaçait « de mon côté, » cela voudrait dire que:

• Je serais responsable et non Lui.
• Je serais le Maître et Il serait le serviteur.
• Peu importe ce que je ferais, en bien ou en mal, Dieu devrait le bénir, car il est «de mon côté. »
• Dieu qui est éternel devrait obéir à mes caprices temporels, mes humeurs et mon inconstance générale, à mon détriment et à celui des autres.

Dieu n'est PAS «de mon côté ». Je ne suis pas au contrôle. Il l’est. Je dois Le laisser être le chef. Il doit être en charge.

Josué était le capitaine de l’armée des enfants d'Israël. Dieu lui avait confié cette position d’autorité. Mais cela ne veut pas dire que Josué avait le dernier mot. Cet étranger s'est présenté à Josué de cette façon :

« … Il répondit : Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Eternel, j’arrive maintenant. » (Josué 5 : 14)

Oui, Josué avait un rôle de leader, mais il n'était pas LE leader. L'homme se tenant devant lui l'était. Et qui était cet homme ? La réponse de Josué nous donne un indice :

Josué tomba le visage contre terre, adora, et dit : Qu’est-ce que mon seigneur dit à son serviteur? (Josué 5:14)

Ce n'était pas un ange. C'était Jésus avant Bethléem, le Dieu éternel qui lui parlait.

Joshua était peut-être un leader, mais il a également reconnu quelle était sa juste place. Il devait se soumettre à la personne devant qui tous les dirigeants doivent se soumettre :  Jésus, le capitaine, le Seigneur des armées.

«C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 10 afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. " (Philippiens 2: 10-12)

En s'adressant aux disciples qui se disputaient, Jésus leur expliqua les choses clairement:

Jésus les appela, et dit: Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent.  Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur;  et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave.  C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup. (Matthieu 20: 25-28)

Au cours de son ministère terrestre, Jésus nous a donné un exemple incroyable à suivre. En tant que Roi des Rois et Seigneur des Seigneurs, Lui qui détient tout pouvoir et toute autorité, Jésus s'est volontairement humilié devant la volonté de son Père. Comme Il l’a prié dans le jardin,

« Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. » (Luc 22:42)

J’aimerais être le leader de ma vie. Dieu peut même me permettre d'avoir une position temporelle de leadership ici sur terre, servant aux côtés de mon mari, aidant ma famille et les autres autour de moi à connaître le Seigneur.

Mais c'est tout.

Dieu est toujours aux commandes. Lui seul en est digne. Je dois me soumettre.

Je dois suivre mon chef.
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Point de départ

5/1/2021

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Enfin, nous voici en… 2021.

Est-ce que quelqu'un d'autre a poussé un soupir de soulagement en remplaçant le calendrier ?
Après tout, l’année 2021 réglera tout, n’est-ce pas?

Faux.

Et nous le savons tous.

Mais secrètement, nous l’espérons quand même, n’est-ce pas ?

Quelles que soient les déceptions de l’année 2020, nous nous persuadons qu’elles ne peuvent pas se reproduire en 2021, ou bien ? Nous ne verrons pas les mêmes chagrins, les mêmes échecs, les mêmes pertes, les mêmes épreuves !

Non, non, non, non et non !

Pas les mêmes. Juste des épreuves différentes. Des nouvelles.

Peut-être que d'ici la fin de 2021, nous souhaiterons retourner en 2020. Je ne l’espère pas, mais qui sait?

Qui sait?

Celui qui m'a tenu la main lors des tours incessants de montagnes russes de 2020 !

Parfois, la prise en main de Dieu en 2020 était la douce étreinte du réconfort et de l'amitié, comme lorsque mon mari et moi allons nous promener. Doux et réconfortant. Dieu était proche et j'avais confiance en Lui.

À d'autres moments, c'était la prise en main d'un père aimant, tirant son bambin rebelle qui donne des coups de pied et pousse des cris parce que Son Père lui refuse sa friandise préférée à l'épicerie.

Ouais, c'était mon cas aussi.

Cette nouvelle année m'a fait penser à Moïse en Exode 33. Ce n’est plus le Moïse peureux du buisson ardent où Moïse a donné au Seigneur toutes les excuses imaginables pour ne pas conduire le peuple.

Moïse a maintenant la position enviable de pouvoir parler à Dieu face à face. Dieu l'appelle son ami! (Exode 33:11) Quel changement incroyable ! Quelle grâce étonnante !

La relation de Moïse avec Dieu était peut-être enviable, mais la tâche qui l'attendait ne l'était pas. Les gens que Dieu avait choisi pour qu’il les dirige étaient tout sauf soumis.

Cela ressemble à mon propre cœur pendant une grande partie de l’année 2020. Appelée de Dieu, mais ne voulant pas être conduit. (Seigneur, pardonne-moi!)

Moïse sait qu'il ne peut pas accomplir ce que Dieu l'a appelé à faire sans aide.

Moïse dit à l’Eternel: Voici, tu me dis: Fais monter ce peuple! Et tu ne me fais pas connaître qui tu enverras avec moi. Cependant, tu as dit: Je te connais par ton nom, et tu as trouvé grâce à mes yeux. (Exode 33: 12)

Quelle foi et quelle confiance Moïse avait en Dieu! Il savait que Dieu prendrait soin de lui, car Moïse savait qu’il était précieux aux yeux de Dieu. Dieu le connaissait par son nom et Dieu lui avait montré tant de grâce dans le passé.
​
Exactement comme moi. Je sais que je suis connue de Dieu. Il m'a montré tant de grâce, d'abord en me sauvant et ensuite en guidant chacun de mes pas (et faux pas) tout le long du chemin. Me réconfortant. Me corrigeant. Me consolant. Prenant soin de moi.
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Emballé

23/12/2020

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Je déteste emballer les cadeaux de Noël.

Cela n’a pas toujours été le cas. Il fut un temps où je passais presque autant de temps avec l'emballage que le choix  et l’achat de cadeaux. Je mettais de la musique de Noël, rassemblais tous les cadeaux, le papier, les boîtes, les sacs, le papier de soie et les rubans, et je passais un petit Noël avant Noël.

Maintenant, mon mari choisit les cadeaux. Il est tellement doué pour cela et prend plaisir à faire du shopping. La joie d'emballer les cadeaux me revient par contre.  En général, cela ne me dérangerait pas d’emballer les cadeaux, mais après des années de ballons de football aux formes étranges, d’animaux en peluche, de pistolets Nerf, d’un arc et de flèches ???? les joies de l'emballage s'épuisent.

Et m’épuisent aussi.

Sans oublier que la joie est de courte durée. Arrachez ce papier. Déchiquetez-le. Je ne le garde pas pour plus tard. Et personne ne se soucie vraiment si j'ai passé deux ou vingt minutes à emballer ce cadeau.

À moins que vous ne soyez un enfant en bas âge ou un animal de compagnie, qui se soucient plus des boîtes, du papier et des rubans que du cadeau lui-même, nous comprenons tous que l'emballage n'est pas la partie la plus importante du cadeau.

C'est le cadeau lui-même qui compte.

Mais vous ne voyez jamais un cadeau de Noël sous le sapin, sans son emballage.

Les emballages comptent.

Il n'est pas surprenant pour moi que lorsque Dieu a choisi d'accorder Son plus grand cadeau à l'humanité--Son don de grâce et de salut à tous--Il a enveloppé Son cadeau de la plus grande des manières….

Jésus, son Fils bien-aimé, enveloppé de chair, pour nous sauver tous.

Parce que les emballages comptent.

Comment Dieu nous a-t-il offert son don de grâce ?

Emballé de chair humaine. Avant que Jésus ne vienne sur terre, très peu de gens n’avaient aperçu Dieu, et cela était toujours sous une forme voilée, parce que personne ne pouvait voir Dieu et vivre. Lorsque Dieu a choisi de Se révéler à l'humanité, Il l'a fait sous une forme humaine visible et tangible. En Jean 1:14, Dieu nous rappelle:

« Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. »

Cette vérité seule est trop énorme pour être envisagée. Comment Dieu qui est par nature infini, illimité, tout-puissant et si éloigné de sa création, pourrait-il devenir chair ? Parce qu'il est Dieu. Il est infini, sans limites et tout-puissant.

Presque aussi important que le comment est le pourquoi. Pourquoi Dieu choisirait-il de venir sur terre et de devenir comme moi ? C'est aussi incompréhensible que l'idée que je veuille abandonner la forme humaine pour devenir une bactérie. La différence est stupéfiante, le contraste trop écrasant, l'idée-même ridicule.

Mais l’amour de Dieu pour l’humanité est tout simplement incroyable. Cela va au-delà de ce qui semble raisonnable, logique, compréhensible. Nous ne pouvions pas aller à Dieu dans notre état de péché, alors Il est venu à nous.

Dieu enveloppé d'humanité.

Dieu pourrait venir en tant qu'homme puissant :  roi, guerrier, quelqu'un à vénérer et à craindre.
Il ne l’a pas fait. Il est venu de la manière la plus faible possible ...

Emballé sous la forme d'un bébé. Les bébés sont incroyables. Ils sont mignons. Ils sont précieux.

Mais regardons les choses en face… les bébés sont les êtres les plus faibles de la planète. Attaqués par les forts. Totalement dépendants de leurs parents pour la nourriture et la protection. Ils ne sont ni craints, ni respectés, ni dans la plupart des cas tenus en haute estime. Ils sont faibles et fragiles.

Et pourtant, c'est ainsi que Dieu a choisi de venir à l’humanité : «Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. » (Luc 2:12)

Que Dieu s'enveloppe de l'humanité est une chose, mais en bébé?

Seul un amour si puissant, une grâce si étonnante, motiveraient Dieu à faire quelque chose d'aussi inimaginable.

Mais ce n'est pas tout.

Emballé d'humilité. Jésus est venu enveloppé dans l'humanité en tant que bébé, mais en tant qu’adulte ? Jésus revendiquerait sûrement sa place légitime en tant que Roi Exalté.

Il ne l'a pas fait.

Jésus a pris sur Lui la plus humble des positions possibles. Il S'est fait serviteur.

«…mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme… » (Philippiens 2: 7)

Un serviteur qui est mort aussi pour l'humanité.

«il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. » (Philippiens 2: 8)

Un serviteur pourrait mourir pour sauver la vie de son maître, mais que se passerait-il si le Serviteur était plus grand que tous les maîtres, et pourtant le Serviteur choisissait de mourir quand même?

Mourir pour les ingrats, les haineux, les ennemis, les moqueurs, les menteurs, les meurtriers, les orgueilleux, les méchants?

Oui.

Mourir pour ceux qui pensaient qu'ils étaient bons ? qu'ils le méritaient ? qu'ils étaient irréprochables ?

Oui, oui et oui.

Au bon moment, au bon endroit, de la bonne manière, le don incroyable de Dieu m'est venu. Même pour moi.

«mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, 5 afin qu’il rachète ceux qui étaient sous la loi, afin que nous recevions l’adoption. » (Galates 4: 4-5)

Par la mort d'un Serviteur obéissant, je suis devenue enfant du Roi des Rois.

Y a-t-il un cadeau plus précieux que je pourrais recevoir ?

En plaçant chaque cadeau emballé sous le sapin de Noël, je ne peux m'empêcher de me rappeler comment Dieu a emballé Son cadeau parfait et l'a placé non pas sous un arbre, mais attaché à l’arbre.

Pour que je puisse me tenir un jour en Sa présence. Aimée. Pardonnée. Adoptée.

Emballé d'une nouvelle manière également.

«Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force. » (1 Corinthiens 15: 42-43).

Ça, c'est un emballage que je chérirai.
​
Pour cela, je suis toute emballée.
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Bouffée d'air frais

24/5/2020

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Hier ma famille et moi nous sommes promenés dans le bois près de chez nous.  En rentrant dans la maison, mes narines ont été assaillies d’odeurs nauséabondes que je n’avais pas remarquées avant de partir. Un putois était-il rentré dans la maison entretemps ? Pas du tout.  La maison était exactement comme je l’avais laissée avant de partir.  C’est le temps que je venais de passer à l’air frais qui avait fait la différence.

J’avais deux choix qui s’offraient à moi.  Je pouvais prendre un spray désodorisant et masquer les odeurs.  Cela aiderait à court terme, mais cela ne changerait rien à la qualité de l’air chez moi. Ou bien, je pouvais ouvrir les fenêtres.
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J’ai donc choisi d’ouvrir grandement les fenêtres, afin de bien aérer la maison.  

​Mon état d’esprit est comme cela aussi.  Il est si facile pour moi de laisser mon esprit être pollué par ce monde. Plus je laisse entrer le monde dans ma façon de raisonner, plus mon esprit a besoin d’être aéré.  J’ai besoin de faire ce que Dieu m’encourage à faire en Romains 12,2 :  renouveler mon intelligence.

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Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Romains 12 :2

Plus je médite sur tout ce qui ne va pas dans ma vie, plus mes pensées se dirigent dans la mauvaise direction.  Au lieu d’avoir confiance en Dieu et en Ses promesses, j’aurais trop peur de suivre Dieu pleinement dans ma vie.  Plus je médite sur mes circonstances actuelles et tout ce qui ne va pas dans ma vie en ce moment, moins je vois Dieu agir pour mon bien.  Plus je me laisse influencer par les actualités à la télé, par les opinions des hommes politiques ou des personnes non croyantes, moins je me rappelle toutes les promesses que Dieu me donne dans Sa Parole. 

J’ai besoin d’une bouffée d’air frais pour mon esprit.
​
Alors, comment faire pour renouveler mes pensées ?
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Il faut laisser sortir ce qui pollue. 

Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. (2 Corinthiens 10 :5)

Nous devons faire la guerre aux mauvaises pensées !  Dans ce passage nous devinons une image de soldat.  Tout comme je prends mon torchon, ma serpillière et les nettoyants ménagers pour chasser les odeurs désagréables de ma maison, je dois attaquer et éliminer tout ce qui empeste mes pensées !   Pas une seule ne doit échapper à mes efforts, sinon elle va se multiplier et polluer les autres.
 
Il faut laisser entrer ce qui rafraîchit.

Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. (Philippiens 4 :8)

En tant que femmes, nous savons combien il est facile d’être emportée par un raisonnement déréglé.  Nous sommes si fragiles, nous avons tendance à méditer le mal, à réfléchir aux « et si cela m’arrivait » dans la vie. 
​
Tout comme on évacue l’air vicié de notre intérieur en le remplaçant par de l’air frais de l’extérieur, si on évacue les mauvaises pensées, il faut les remplacer par des pensées bibliques.  Nos pensées doivent être renouvelées par la Parole de Dieu tous les jours, et le meilleur moyen de le faire est de rester en contact avec la Bible, en La méditant.
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Il faut continuellement renouveler nos pensées.

La Bible me rappelle qu’un homme (ou une femme) « est comme les pensées de son âme. » (Proverbes 23 :7) Tout comme je ne vais pas aérer ma maison une fois pour toutes et espérer que les mauvaises odeurs ne reviennent plus, je ne peux pas espérer garder mes pensées propres sans un renouvellement continuel de mon esprit.  Tous les jours, il faut que je sois vigilante en ce qui concerne l’air que mon esprit respire, et veiller sur la moindre pensée qui peut empester toutes les autres.

Pourquoi est-il si important de renouveler mon intelligence ?  La fin de Romains 12 me donne la réponse :

…afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. (Romains 12 :2)

Je veux faire la volonté de Dieu et obéir à Ses commandements.  Le Saint-Esprit qui habite en moi le veut aussi.  Mais je ne peux pas écouter Sa voix si j’ai les pensées polluées par ce monde.  Lorsque je médite sur ce qui est bien, je peux reconnaître ce qui est mauvais.  Cela s’appelle le discernement. 

Ceux qui luttent contre les contrefaçons ne passent pas leurs temps à étudier les objets qui sont faux.  Il se concentrent sur ce qui est vrai, pour que, quand les faux se présentent à eux, ils sachent les reconnaître tout de suite.

Si je veux être transformée et conforme à l’image de Christ, voilà ce que je dois faire.  Je dois passer mon temps à méditer le bien, pour que à l’instant où la mauvaise pensée me vient en tête, je puisse la reconnaître et la chasser hors de chez moi.  Je ne veux pas laisser les raisonnements mal sains empester et polluer ma façon de réfléchir.  Je veux ouvrir grandement les portes de mon cœur au Saint Esprit pour qu’il fasse Son œuvre en moi.  Tout comme David l’a fait en Psaume 139 : 23-24 , je veux lui dire :

Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur !
Eprouve-moi, et connais mes pensées !
Regarde si je suis sur une mauvaise voie,
Et conduis-moi sur la voie de l’éternité !


Rien n’est plus accueillant pour moi que de rentrer dans une maison qui sent la fraîcheur. Elle m’invite à rentrer, respirer un bon coup et me détendre. 

Et quand je poserais ma tête sur mon oreiller le soir pour dormir, mes pensées renouvelées m’aideront à bien me reposer.
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Il est temps d’ouvrir grand mon esprit à la Parole de Dieu, et de laisser les pensées saines rentrer.  
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Le retour à la vie...normale?

11/5/2020

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Le moment que nous avons tant attendu est enfin arrivé !  C’est le déconfinement !  Youpi ! 

Félicitations, nous avons survécu à ces moments de notre vie!  Si vous êtes comme moi, ces dernières semaines nous ont donné l’impression d’être un peu bipolaire, n’est-ce pas ?   Tant de hauts et de bas…moi qui déteste les montagnes russes, je dois avouer que je n’ai pas apprécié tous les changements d’humeurs de ces dernières semaines.  J’espère que ma famille me pardonnera et même un jour peut-être rira de ces moments ensemble.

La joie qui vient maintenant est une joie partagée.  Je crois que tout le monde veut retrouver ses habitudes aussi vite que possible, mais nous savons combien cela va être difficile.  Les gens seront d’avis différents, et cela est normal.  Tout comme on a tous vécu le confinement différemment, nous allons aussi vivre ce déconfinement de façon unique en fonction à notre vie présente.

Peut-être ce déconfinement vous rend mal à l’aise, face à toutes les incertitudes de la situation actuelle.  Vous vous posez peut-être des questions :  Serais-je atteinte de ce virus ?  Mes enfants seront-ils en sécurité à l’école ?  Mes proches d’un certain âge, sont-ils en sécurité ? Mes finances seront-elles suffisantes ? Ces questions sont tout à fait légitimes, et il ne faut pas minimiser la gravité de la situation.

D’autres personnes seront d’un autre avis.  Enfin, on peut sortir et faire comme avant.  Le moment de crise est là où il devrait être :  derrière nous.  Certaines personnes cherchent à tout prix à oublier les drames de ces dernières semaines pour vivre le plus possible comme ils ont vécu avant.  Aller chez le coiffeur, faire des achats pour elles-mêmes, revoir les collègues de travail, enfin respirer un peu plus en sortant de la maison…ahh.

Peu importe comment vous êtes en train de réagir face au déconfinement, il vous sera tentant de regarder celles qui ne partagent pas votre avis de manière dédaigneuse.  « Comment peuvent-elles être aussi craintives, ou naïves ?  Ne savent-elles pas que…. ? »  en complétant la phrase avec votre point de vue. 
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Et c’est justement cela qui peut provoquer des conflits entre nous.  Nous n’allons pas toutes avoir le même point de vue à ce sujet.  Alors, comment pouvons-nous agir avec la pensée de Christ face aux gens qui auront un autre point de vue que nous ?  Je suis si contente que vous me posiez cette question.  
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Bien sûr, la Bible ne nous parle pas du déconfinement, mais elle s’adresse à nous à propos notre façon de nous comporter avec les gens qui ont un autre point de vue que nous.  Regardons ensemble en Colossiens 3 : 12-15.  

"Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience." (Colossiens 3:12)

On n’a pas trop pris le temps de nous apprêter, de choisir de beaux vêtements pendant ce confinement, n’est-ce pas ?  Je dois avouer qu’il y a des journées où j’étais bien tentée de rester en pyjama…et peut-être que vous aussi ! Cependant, notre façon d’habiller notre caractère doit être soigneusement examinée, surtout après avoir été séparés depuis si longtemps.  Les gens vont de nouveau scruter notre comportement pour voir quelle attitude on a revêtu pour la journée.  Sommes-nous critiques, hautaines, arrogantes, méfiantes, portant des jugements sur l’avis des autres ?  Ou sommes-nous compatissantes, humbles, douces et patientes avec les gens qui ne pensent pas comme nous ?

13 Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. 

Quand les personnes n’ont pas la même attitude que nous pendant les circonstances actuelles, il serait si facile de réagir selon la chair et dire des choses qu’on regretterait après.  Serait-il normal que j’attende que les autres me pardonnent mes manquements alors que je luttais contre la situation difficile de ces jours passés, mais de ne pas leur accorder cette grâce en retour ?  Quand les gens me froissent---et croyez-le, ils diront et feront des choses avec lesquelles je ne suis pas d’accord—ne devrais-je pas leur pardonner à la manière dont Christ m’a pardonnée ?
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Et peut-être pourrez-vous me pardonner lorsque je ferais les mêmes choses envers vous ?
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14 Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la perfection.
 
Je sais, je sais, je ne réagis pas toujours à la perfection.  Ce mot veut littéralement dire, "le lien de la maturité." Aie.  Suis-je immature en mon comportement envers les autres? Malheureusement, oui.  Je vais dire des choses qui vont blesser les autres, sans le faire exprès.  Je vais ignorer les besoins des autres pour penser plus à moi-même. 

Mon but cependant, doit être d’aimer les autres comme Dieu aime, ce qui va bien au-delà de mes préférences et de mon confort.  Si mon but est l’amour, je ferais l’effort de veiller sur mes paroles et soigner mes gestes, pour ne pas offenser les autres.  Crise ou non, je n’ai pas d’excuses pour me laisser aller à avoir des réactions charnelles, en citant les jours difficiles comme motif.  Il est temps pour moi d’agir avec la maturité que me procure Christ, baignant tout mon entourage dans l’amour parfait de Dieu.

15 Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants.

Si j’ai tendance à être submergée par les craintes et la peur (et qui d’entre nous ne l’a pas été ces derniers jours ?), je dois apprendre à veiller sur moi-même.  La peur, les craintes et la panique sont aussi contagieuses que ce virus, et je ne veux surtout pas infecter mes frères et mes sœurs en Christ.  Que Dieu nous aide à propager la foi et la confiance en Sa personne, au lieu de parler de nos craintes pour l’avenir.  Si chacune d’entre nous est prête à encourager les autres, cette paix divine règnera. Au lieu de nous plaindre de tout ce qu’on n’a pas, comptons toutes les bénédictions que nous possédons en ce moment-même.  Le nombre en est bien grand, n’est-ce pas ?

J’espère que si nos chemins se croisent dans les prochains jours, vous me trouverez en train de mettre en pratique tout ce que le Seigneur m’a appris pendant le confinement.  Que mes paroles puissent être un baume pour vous soulager et non des échardes pour vous irriter.  Même si nous ne sommes pas d’accord à propos de notre façon de nous comporter pendant le déconfinement, pouvons-nous nous mettre d’accord de nous montrer grâcieuses les unes envers les autres ?
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Et quand le moment arrive où on pourra à nouveau s’embrasser, vous saurez vers qui vous pourrez vous tourner.  Et moi, aussi.  Sans contraintes, sans hésitations.
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    Susan ABBETT

    ​Tous les jours, je me relance le défi... vivre intentionnellement pour le Seigneur.  Pas toujours facile, je sais. Il y a tellement de chapeaux à porter tous les jours.  Moi, par exemple:  femme de pasteur sur Amiens (France), maman de trois jeunes adultes dynamiques, enseignante d'anglais, blogueuse, sans parler de ma plus grande priorité dans la vie: glorifier Dieu en tout ce que je fais.  Passer du temps tous les jours dans la Parole de Dieu m'est indispensable pour bien relever le défi.  Toi aussi?
    ​
    Alors, faisons quelques pas ensemble... et découvrons combien la marche sera belle, quand nous sommes guidées par la Parole de Dieu.
    Intentionnelles

merci d'être passé ! à bientôt​ pour une nouvelle marche intentionnelle!

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